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Cinquième épisode : Teva dans Opération Gauguin

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"Maitai, Ia orana" ... Ia orana c'est bonjour et maitai ça veut dire comment allez-vous.

Monsieur Pigeon est toujours à la recherche de la cantine à l'intérieur de laquelle il y a peut-être la toile de Gauguin, cantine qui est peut-être gardée par la fille de Turia, la vahine de son père.

Nous avons emprunté la goélette la semaine dernière pour gagner un atoll des Tuamotu, Manihi. Là, Teva a retrouvé sa vraie maman qui est infirmière et Monsieur Pigeon a appris que Turia était morte, mais qu'elle avait laissé la fameuse cantine à une de ses filles qui vit aux Marquises.

La goélette nous a permis ensuite de découvrir des Marquises arides et austères bien différentes des Tuamotu.

A Atuona, Pigeon est allé se receuillir sur la tombe de Gauguin. Et puis, un peu plus loin, avec la baleinière, nous avons débarqué dans une autre île qui s'appelle Ua Pou.

Et là, la promenade a commencé dans la montagne, vers le fare de la fille de Turia. Et enfin, quand on arrive à la maison, c'est pour y découvrir qu'elle brûle. "Tout va très bien, Madame la Marquise" ...

Heureusement que la malle est sortie du fare en feu et que Pigeon n'a pas perdu la clef. Cela attise la curiosité de Damoclès, mais quel trésor Pigeon va-t-il découvrir dans cette fameuse cantine, serait-ce une toile de Gauguin ?

Cela aurait été trop beau, papa Pigeon était un farceur, et à défaut d'un Gauguin, il y avait dans la malle une plaquette en bois portant une inscription "D'oû venons nous ?" ce qui est une indication importante pour ceux qui connaissent l'oeuvre de Gauguin !


Et l'on repart, les jumeaux sur un cheval, comme sur la goélette, ont l'avantage de voyager avec un seul billet. Pigeon quant à lui, sous la surveillance continuelle de Damoclès, ramène précieusement cette cantine paternelle remplie de fanfreluches.
Seulement, vous le savez, Pigeon est un rêveur, il n'a les pieds sur terre ni au propre, ni au figuré, il est de ces êtres qui attirent les catastrophes... Et ce qui devait arriver, arrive, la vie s'en va comme cette eau courante, la vie s'en va comme la vie est lente, et comme l'espérance est violente... Il s'agit de l'espérance de Damoclès bien entendu. Et voilà comment Pigeon a tout perdu, et comment le carnet et la plaquette sont entrés en possession de l'ignoble Damoclès.
Peu après, sur la goélette, tout notre petit monde s'en va à Papeete. Damoclès est maintenant en possession du journal du père de Pigeon et il se pourrait qu'il y ait des renseignements intéressants à l'intérieur de ce dernier.
La confirmation de l'évolution, nous l'aurons en retrouvant l'animation du port de Papeete, qui est, vous le savez maintenant, la capitale de Tahiti, et la ville la plus importante de Polynésie française. Seulement ce qui est incompréhensible, c'est que la chinoise prenne le carnet, bravo, mais elle laisse la plaquette, pourquoi ? Il est évident qu'à partir d'une certaine évolution psychologique, les couleurs naturelles de notre feuilleton ne traduisent plus exactement la réalité. Ainsi dorénavant, quand il voit la chinoise, Damoclès voit rouge.

On ne sait pas si ce maudit carnet justifie tous ces déplacements, mais enfin, à peine arrivé au paradis terrestre, on repart, en empruntant le preo, la camionnette de notre ami Siki.

Les démarches de Teva suscitent une certaine appréhension lorsqu'il pénètre dans la chambre d'hôtel du méchant Damoclès. Son objectif est certainement de repérer le carnet du père Pigeon. Mais enfin il y a une certaine prudence qui paraît indispensable et Teva cherche à découvrir en tous cas s'il a une chance quelconque de récupérer dans cette chambre, le fameux carnet.

"Ah, tu crois pouvoir rouler Damoclès, il n'est pas encore né, celui-là, allez hop" ... Teva se retrouve dans un panier à linge pieds et poings liés ! Damoclès envisage de se débarrasser de Teva en précipitant le panier à la mer, et dit-il sur un ton amusé : "On verra bien si les requins apprécient ta charmante compagnie, hé, hé, hé, hé..."

Nous verrons dans le prochain épisode, comment le bon Dieu va aider Teva à sortir de sa situation peu confortable.

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