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Quatrième épisode : Teva dans Opération Gauguin

(Lien vers la vidéo:Cliquez ici!)




Ia orana. Nous sommes à Manihi, dans un atoll de l'archipel des Tuamotu, après un voyage qui aurait été merveilleux pour tout le monde, à bord de la Tamara, toutes voiles dehors, si de nuit et de jour Monsieur Pigeon n'avait pas été victime de la chinoise, tout charme dehors, comme on pourrait le dire dans la marine, la chinoise qui de jour comme de nuit, en pareo, ou en mini-chemise de nuit n'a cessé d'avoir de mystérieux conciliabules avec Damoclès.

Que peuvent-ils bien vouloir ces deux-là ? Et quelle étrange menace plane sur la tête du pauvre Monsieur Pigeon et de son Gauguin éventuel.

Heureusement qu'il y a Teva, et dans sa bande, les deux jumeaux, Pure et Rupe qui se confondent tellement l'un l'autre qu'ils ne prennent qu'un seul billet et qu'ils ont persuadé le capitaine de la Tamara qu'il avait trop forcé sur le punch. Mais seront-ils de taille ces enfants, à lutter contre Damoclès et sa pin-up ? C'est la question que l'on se pose en débarquant à Manihi.
C'est vers l'infirmerie que se dirige Monsieur Pigeon, avec l'espoir d'y retrouver la trace de Turia, la vahine que son père a aimé. En attendant la découverte de Turia, Teva va faire une agréable rencontre, sa mère, sa vraie mère. Il faut vous dire que les enfants à Tahiti ont au moins deux mères : celle qui leur à donné le jour, et celle qui les élève, la maman adoptive. En réalité, les petits tahitiens sont les rois de l'île, et chaque vahine se sent pour chaque enfant une âme de maman.
Et c'est la maman de Teva qui raconte comment le papa de Pigeon s'était fait une réputation de grand seigneur - il débarquait dans les îles, il apportait plein de cadeaux pour tout le monde. Il était couronné, il y avait de la musique, il jouait bien de la guitare, tout le monde chantait, il était toujours là pour les tahitiens qu'il aimait bien, d'ailleurs il parlait tahitien. Et partout où il allait, il avait le ma'a et le ta'oto (le gîte et le couvert) ... mais celle qui a bien connu son père, c'est la chéfesse qui est sur l'îlot où elle fait son coprah.

Mais la chinoise de Damoclès a tout entendu, elle court...
Et celle que l'on appelle la chéfesse est une femme qui comme la plupart des femmes de ces îles, a pris avec l'âge, le prestige, la noblesse d'une reine Pomare. Et c'est la noble dame qui apprend à Pigeon que non seulement son père a aimé Turia, mais qu'il l'a aimé plus que toutes les autres et qu'elle tient de lui une fameuse malle dont Pigeon a la clef. Mais cette malle est à présent aux îles Marquises où Turia a refait sa vie.
Encore cinq jours en goélette, Pigeon n'en peut plus, comme Damoclès d'ailleurs qui commence à s'énerver mais l'appât du gain ne le fait reculer devant rien. Pigeon, Teva et sa bande n'arriveront pas à se débarrasser du méchant Damoclés, et voilà tout ce petit monde voguant vers les Marquises.

La fille de Turia, que recherche toujours Pigeon et Teva ne se trouve pas à Atuona, mais dans une île voisine, Ua Pou dont nous approchons. On débarque difficilement sur les rivages de ces îles à bord de baleinières qui n'ont pas changé depuis les marins espagnols et portuguais du dix-huitième siècle, et on confie la fortune de ces embarcations à des pilotes marquisiens qui savent très exactement comment éviter de se mettre en travers, et par quelle lame il faut se laisser porter, la cinquième en principe, pour aborder tant bien que mal, sur les plages de galets.

Des heures de cheval, mais qui n'accepterait de les prolonger ces heures là, au pas cadencé des caravanes.

Et nous voici à l'intérieur de cette forêt marquisienne, sans route, sans chemin praticable, au grand étonnement de Monsieur Pigeon. Cette forêt que hante sans doute l'ombre de Gauguin, et sûrement les tupapa'u qui sont les fantômes des vieux marquisiens, cette forêt oû vivaient jadis des peuplades sauvages et pacifiques.

Dans ces eaux des Marquises, le bateau de guerre français a un rôle tout a fait pacifique. Il embarque le matériel et les médicaments, et les urnes au moment des élections, et débarque à l'occasion des personnes tout à fait indésirables !

Laissons la course poursuite reprendre, et apprécions qu'elle se déroule dans des paysages que peu d'entre nous connaissent...

Teva, Pigeon, et même Damoclès avancent tant bien que mal à la recherche d'un Gauguin, sans voir que des "Gauguin", il y en a partout autour d'eux, sans voir que le peintre aurait pu signer la plupart des décors que nous traversons.


Mais il est bien connu depuis toujours que les hommes préfèrent l'apparence à la réalité.

Evitons de tomber dans le style pompier pour notre commentaire et annonçons la suite ...



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