Préambule

L’océan Pacifique est parsemé d’une multitude d’îles. Certaines sont éloignées de plusieurs milliers de kilomètres les unes des autres et pourtant, elles étaient toutes déjà habitées lorsque les premiers navigateurs occidentaux entament leurs explorations, au XVIe siècle.

On estime la colonisation de ces îles en trois grandes vagues successives. La 1re vague s’est produite il y a 50 à 70 000 ans ; il s’agit de chasseurs-cueilleurs venus d’Asie peupler les territoires d’Asie du Sud-Est. La seconde vague débute il y a 6 000 ans, il s’agit d’agriculteurs et navigateurs en provenance de Taïwan ; ils s’installent dans les îles Philippines, la Malaisie, l’Indonésie… La 3e migration, datant de 3 500 avant J.-C. concerne les voyages plus à l’est (Tonga). Et enfin vers 1 500 ans avant J.-C., un autre mouvement migratoire mène des navigateurs en partance des Philippines pour arriver au nord de Bornéo ; de là, ils colonisent les autres îles de l’archipel indonésien. Les îles de la Société n’ont été atteintes que vers 300 ans après J.-C., Hawaï, la Nouvelle-Zélande et l’île de Pâques bien plus tard.

Dans la région du sud de l’océan Pacifique, proche des rivages de l’Asie et de l’Australie, on distingue deux groupes humains : le groupe asiatique et le groupe mélanésien.

Les îles de Micronésie, les Mariannes, Guam, les Marshall, regroupent une population dont les traits caractéristiques s’identifient davantage au groupe asiatique, alors que plus on se déplace vers le sud, plus le caractère prédominant des populations est le type négroïde. C’est le cas des îles Salomon, du Vanuatu, de la Nouvelle-Calédonie, des Fidji.

Mais dès que l’on se dirige vers le sud-est de l’océan Pacifique, on trouve une population qui n’est ni asiatique, ni négroïde. Il s’agit des Polynésiens que les Anglo-Saxons appellent les Maoris. Ce groupe humain a été délimité sur la mappemonde par ce que l’on appelle le triangle polynésien. Celui-ci est identifié au nord par les îles Hawaï, au sud par la Nouvelle-Zélande et à l’est par l’île de Pâques.

Cet espace maritime s’étend sur une surface océanique de 5 millions de km² et comprend des milliers d’îles.

Ces îles sont éloignées entre elles par plusieurs milliers de kilomètres d’océan, toutes déjà habitées, à la grande surprise des premiers navigateurs occidentaux lorsqu’ils les découvrirent.

Quelle n’a pas été la stupéfaction de ces navigateurs lorsqu’ils réalisèrent que ces îles ou bancs de sable, à peine émergés au-dessus de l’eau, étaient habités par des hommes. La grande question qui se posait alors était de savoir comment ils étaient arrivés dans ces îles situées au milieu de l’océan Pacifique, éloignées des grands continents habités par plusieurs milliers de kilomètres.

Aujourd’hui, sur le plan ethnique, il est admis par la communauté scientifique que le Proto-Polynésien est le fruit de l’union de navigateurs asiatiques avec la communauté mélanésienne que les premiers ont trouvé sur leur route océanique.

Ce mariage a dû se produire il y a plus de 3 000 ans avant notre ère, lorsque ces premiers navigateurs en provenance du sud-est de la Chine ont poursuivi leurs migrations en passant par la Nouvelle Guinée, en provenance d’Indonésie et des îles Philippines.

En quittant les rivages de la Chine, ces navigateurs asiatiques étaient-ils poussés par le froid ? Subissaient-il l’oppression de la guerre ou de la famine ? Vraisemblablement plusieurs causes ont décidé ces hommes à franchir l’océan, à la recherche de nouveaux rivages plus cléments.

Or le Proto-Polynésien va poursuivre sa route maritime jusqu’à coloniser toutes les îles qui se trouvent dans l’espace maritime appelé ‘’ triangle polynésien ’’. Celui-ci représente une surface océanique de 5 millions de km², soit une superficie aussi vaste que l’ensemble du continent européen.

Le Polynésien est le fruit d’un formidable métissage multiethnique très large, qui intègre à merveille les populations de types asiatiques, mélanésiennes et peut-être même amérindiennes. Ce qui a produit le Polynésien ou le Maori que nous connaissons aujourd’hui.

Ceci corrobore en substance la théorie du navigateur norvégien Thor Heyerdahl. à la différence que ce dernier voulait démontrer que les Polynésiens étaient arrivés dans ces îles de la même manière que lui avec son radeau KON TIKI, en provenance d’Amérique du Sud au lieu d’être arrivés par la voie asiatique.

En réalité, toutes les théories développées aussi bien par Thor Heyerdahl, Éric de Bisschop et bien d’autres spécialistes sur les migrations humaines sont à retenir. Le Polynésien a beaucoup navigué d’est en ouest, du nord au sud de l’océan Pacifique, à bord de pirogues performantes ou à bord de radeaux. Ils étaient de grands navigateurs, voire même d’excellents naufragés, comme certains aiment le dire. On retiendra surtout que les Polynésiens sont les premiers et parmi les plus grands navigateurs de l’histoire de l’humanité sur notre planète bleue.

Il faut bien faire la différence entre les Polynésiens qui vont à la recherche de nouvelles contrées pour s’y établir et les navigateurs européens qui sont envoyés soit par leur roi, soit pour le compte d’un prélat fortuné en vue de trouver des richesses à l’autre bout du monde. D’autres motifs aux voyages sont à mettre au rang des militaires ou de la religion. Et enfin pour ne pas rester sur une note négative, il faut souligner le fait que les grands voyages maritimes européens ont aussi eu pour but des motifs scientifiques.

Si l’on devait comparer en toute humilité les voyages transocéaniques des Polynésiens, il faudrait escamoter plusieurs siècles de voyages européens et comparer leur voyage avec les projets que tentent aujourd’hui les plus grandes puissances au monde lorsqu’il s’agit de trouver une autre planète habitable pour s’y établir. Dans ces projets de conquêtes spatiales, il ne s’agit pas de trouver de l’or, ni d’aller répandre une religion, il s’agit de trouver un nouvel espace habitable où l’homme pourra évoluer, prospérer, survivre … car là d’où il tente de partir, il fait de moins en moins bon vivre.

Hier, les Polynésiens scrutaient l’horizon pour aller plus loin ; de la même manière, aujourd’hui, les hommes scrutent l’horizon céleste à la recherche de nouvelles planètes à conquérir, car tel est le propre de la nature humaine.

La Transpacific Raft Rallye téléréalité

En 1947, lorsque le Radeau KON TIKI s’échoue sur le rivage de l’atoll de Raroia en provenance d’Amérique du Sud, après trois mois de navigation et 8 000 km parcourus, le monde entier est en émoi. L’aventure transocéanique des cinq marins norvégiens et suédois qui accompagnent Thor Heyerdahl est une véritable bouffée d’oxygène pour la jeunesse d’après-guerre. Elle découvre, à travers cet extraordinaire périple, la grande aventure humaine transocéanique des Polynésiens.

L’aventure que nous allons vous présenter est un hommage aux migrations océaniques asiatiques d’où sont issus les Polynésiens d’antan, ceux qui ont colonisé les îles Hawaï, l’île de Pâques, la Nouvelle-Zélande, les Samoa, les îles Cook, Tahiti … bien avant que les Vikings ne s’aventurent au-delà d’une distance où ils pouvaient encore distinguer les côtes à partir de leurs drakkars. On ne peut toutefois pas comparer les voyages polynésiens avec ceux des Vikings qui remontèrent les fleuves pour piller les villes…

Pour avoir parcouru cet océan fascinant du nord au sud, de l’ouest à l’est, avec un objectif fabuleux, celui de pouvoir coloniser de nouvelles contrées et de s’y établir, ces Polynésiens étaient des forces de la nature, des prodiges et pour l’or de leur corps comme disait Gauguin, ils étaient particulièrement beaux.

Ils ne se déplaçaient pas sur la mer sans emporter avec eux à bord de leurs pirogues doubles ou de leurs radeaux, des fruits, des légumes, des plantes à fleurs, des cocos, des animaux et le savoir-faire de toute une culture aujourd’hui dépassée par les avatars du monde moderne. Les femmes et les enfants étaient du voyage, bien évidemment.

Pour avoir une idée des migrations polynésienne d’antan, il faut imaginer ces grandes pirogues doubles appelé ‘’pahi’’ ou ces grands radeaux, voyageant seuls ou en groupe par dizaines, voguant sur le grand océan vers une destination précise dont seuls quelques initiés à bord connaissaient l’itinéraire que leur indiquaient :

  • le vent, la houle,
  • les oiseaux, la direction qu’ils prennent le matin pour aller pêcher ou le soir pour retrouver leur nid,
  • une feuille, un tronc d’arbre qui dérive sur la mer (est-elle couverte d’algues ou fraîchement tombées dans la mer ?),
  • le courant, la température de la mer,
  • et surtout les étoiles, dont celle de la Croix du Sud dans le firmament.

Notre projet est une téléréalité qui permettra aux internautes du monde entier et aux téléspectateurs de partager en direct la joie de vivre d’une petite communauté de jeunes qui a pour objectif de « gagner un rallye nautique » avec pour cadre de vie un radeau moderne, inspiré du radeau de Tupac Yupanqui dont le modèle du radeau a été repris pour la construction du radeau du Kon Tiki (Con Tiki Viracocha, le dieu soleil du panthéon ancien des Incas).

Dans son livre « L’expédition du Kon Tiki », Thor Heyerdahl raconte avec force détails comiques comment lui et ses amis n’ont pas vu le temps passer au cours des 101 jours de navigation tant ils se sont amusés à bord de leur radeau sur cet océan, alors qu’aucun d’entre eux n’avait reçu une formation maritime ni n’avait la moindre expérience de la mer.

Thor Heyerdahl, ethnologue, prépare sa thèse en doctorat en allant vivre deux ans sur l’île de Fatu Hiva en 1936. Il a 22 ans et sa jeune et jolie épouse 20 ans. En réalité, Thor fuit la civilisation occidentale en allant vivre une vie simple, au jour le jour. Il s’intéresse très vite à l’origine du peuple polynésien et doute que cette population soit arrivée sur ces îles paradisiaques en provenance d’Asie du Sud-Est. Les statues et l’art primitif de Fatu Hiva le subjuguent. Petit à petit, au fur et à mesure de ses observations, il est persuadé que les îles polynésiennes n’ont pas été peuplées par une migration venue d’Asie du Sud-Est, mais au contraire, par une population amérindienne, Inca notamment, qui serait parvenue dans ces îles au moyen de radeaux sur lesquels elle aurait transporté femmes et enfants, traditions et culture.

Pour prouver sa théorie sur l’origine amérindienne des Polynésiens, Thor organise l’expédition du Kon Tiki qui sera un grand succès, même si, en définitive, l’expédition du Kon Tiki ne constituera pas une preuve scientifique démontrant l’origine amérindienne du peuple polynésien.

On retiendra, dans le cadre de notre émission de téléréalité, qu’il est possible de reconstituer des voyages transocéaniques à bord de radeaux et de partager, grâce à une émission de téléréalité, les grands moments d’émotion qu’ont pu vivre tous ces navigateurs émérites à bord de radeaux du même type lorsqu’ils ont entrepris leurs voyages sur le grand océan.

Bien évidemment, les radeaux qui seront construits à cette occasion vont répondre aux impératifs de sécurité pour une émission de téléréalité.

Les plans détaillés du radeau seront transmis aux affaires maritimes pour l’obtention des autorisations de navigation.

Trajet supposé

de Tupac Yupanqui

NUC

Classification du radeau VAIMOANATEA 5

aux Affaires Maritimes est NUC

Navire de plaisance à Utilisation Commerciale

Les trois conditions sine qua none qui permettent au radeau Vaimoanatea 5 d’entrer dans la classification NUC sont les suivantes :

  • Il doit embarquer des passagers payants
  • Il dispose d’un équipage enrôlé, donc professionnel
  • Le bateau en question doit réaliser une navigation touristique ou sportive qui exclut une ligne régulière.

Passagers payants - Les candidats à l’émission de téléréalité sont des passagers payants, ils devront s’acquitter du coût du ticket pour effectuer le voyage leur permettant de participer au rallye.

Équipage enrôlé - L’équipage, composé d’un capitaine, d’un cuisinier et de deux assistants réalisateurs, est constitué de professionnels inscrits aux Affaires Maritimes pour leurs activités et prestations à bord.

Navigation touristique ou sportive - Le rallye TRANSPACIFIC RALLYE est un évènement sportif. Il met en concurrence des candidats qui doivent réaliser des épreuves sportives

Concernant l’armement - Le radeau répond aux conditions de la division 241 des règles d’exploitation et d’emport de sécurité à bord d’un voilier avec un maximum de 30 personnes à bord.

En annexe 5 page 89, vous trouverez les explications utiles concernant la classification NUC.

Le titre de cette émission de téléréalité sera Transpacific Raft Rallye

Comme tout rallye nautique qui se respecte, celui-ci comportera un cahier des charges pour fixer les conditions du rallye et une liste des épreuves que les candidats devront exécuter selon une règle du jeu qui est précisée à l’avance (annexe 1).

Le rallye se déroulera sur une période d’un mois, entre le moment où les candidats auront été sélectionnés et la fin du rallye.

Préalablement à la sélection des candidats, il faudra prévoir une période de deux mois pour lancer la présélection des candidats.

La présélection se fera au travers des médias ou par appels à candidatures qui seront publiés sur des sites internet spécialisés.

La construction des six radeaux ne devrait pas excéder une période de cinq mois, dans la mesure où le matériel de la construction a été commandé et livré sur le site du chantier naval.

La préparation des commandes relatives à la construction des radeaux se fera sur une période de quatre mois, sachant que l’acheminement du matériel commandé prendra environ deux mois pour arriver à destination de Tahiti.

En fonction des tarifs pratiqués sur place, les matériaux et équipement à importer dont :

  • Bois de sapin traité
  • Feuilles de Palmex
  • Contre-plaqué marine
  • Moteurs diesel
  • Moteurs électriques
  • Canots pneumatiques, type Zodiac
  • Panneaux solaires
  • Stockage d’énergie électrique
  • Onduleurs pour le traitement de l’énergie photovoltaïque
  • Visserie inox
  • Accessoires accastillage
  • Palan électrique
  • Flotteurs en polyéthylène avec mousse expansée
  • Peinture antifouling & verni anti-UV
  • Matériel de plomberie
  • Unités de dessalement de l’eau de mer
  • Unités de traitement des eaux usées
  • Matériel de communication
  • PC pour la station de montage
  • Smartphones, tablettes …

Sur le plan administratif, la préparation du projet peut se faire en six mois, une période qui peut se confondre avec celle de l’importation du matériel pour la construction.

Calendrier de mise en place du projet

Dans la mesure où la décision de lancer le projet est prise avant la fin du mois de décembre 2021, la durée de mise en place du projet est de 1 an et 1 mois. Ainsi, le projet pourrait officiellement démarrer à partir du mois de février de l’année 2022.

Par rapport au programme du calendrier de faisabilité du projet, il est possible de fixer le début du rallye au 1er mai 2023, ceci en tenant compte du fait que le mois de mai est une période calme sur le plan météorologique pour la navigation entre les îles Marquises et les îles de la Société.

Présentation du parcours

Notre projet est la reconstitution de l’une de ces grandes migrations polynésiennes sur un parcours d’une distance de 1 500 km ; les embarcations seront non pas des pirogues doubles du type Hokulea mais des radeaux de construction moderne inspirés sur le modèle de ceux prêtés aux Incas à l’époque de Tupac Yupanqui.

Il ne s’agit pas de faire un exploit maritime, il s’agit de capter l’attention de toute la jeunesse du monde sur les expéditions maritimes qui ont fait rêver les Polynésiens d’antan à bord de leur pirogues doubles ou de leurs radeaux lorsqu’ils ont bravé l’océan pour coloniser toutes les îles du grand océan. Expéditions maritimes qui ont également fait rêver l’équipage du Kon Tiki et des millions de lecteurs avides d’aventures maritimes.

S’il vous arrive de lire les exploits de ceux qui, comme Thor Yeyerdhal pour le Kon Tiki ou Éric de Bisschop pour le radeau Tahiti Nui, ont fait un beau voyage, vous ne pouvez pas rester insensible au goût de l’aventure qu’ont vécu ces explorateurs durant leur traversée océanique, quand bien même pour Monsieur de Bisschop, ce fut pour lui son ultime grand voyage.

Aujourd’hui, il est encore possible de créer de la joie, du bonheur pour toute une jeunesse privée d’aventures maritimes

Plus près de nous, on ne doit pas oublier l’extraordinaire voyage du radeau de roseaux Matarangi, commandé par une sommité de la navigation aux étoiles, je veux parler de Teiki Pambrun, qui réussit, sous la houlette de l’Espagnol initiateur du projet, Kitin Munoz, à rejoindre sain et sauf avec tout son équipage l’île de Nuku Hiva en partant de l’île de Pâques sur un radeau dont la matière première n’était constituée que des roseaux tressés en provenance du lac indien Titicaca avec les roseaux de l’île de Pâques du lac Rano Raraku.

Non, ce n’était pas le radeau de la Méduse, ce bateau, Qu’on se le dis’ au fond des ports, dis’ au fond des ports, Il naviguait en pèr’ peinard sur la grand-mare des canards, Et s’app’lait les Copains d’abord, les Copains d’abord.

Les Copains d’abord. - Georges Brassens

Description du radeau de la Transpacific Raft Rallye

L’équipage sera constitué de 10 personnes :

A la grande différence des radeaux préhistoriques des Incas, les radeaux de la Transpacific Raft Rallye navigueront aidés de GPS et propulsés le cas échéant avec deux moteurs diesel hors-bord de 50 cv pour assurer la sécurité.

Il est précisé que l’énergie utilisée par les moteurs diesel du radeau sera de l’huile de coco et non du gazole issu du pétrole.

  • un capitaine,
  • un cuisinier,
  • un animateur technicien de l’image qui présentera les vidéos réalisées à bord,
  • un monteur opérateur technicien vidéaste,
  • trois jeunes couples qui vont constituer les candidats du radeau.

Une discussion est en cours pour savoir si les candidats doivent être constitués de couples ou de candidats célibataires. Cette question trouvera réponse avec la société événementielle qui nous fixera sur ce point. étant entendu que s’il s’agit de célibataires, le radeau présentera deux chambres distinctes avec 3 couchettes dans chaque chambre.

Les radeaux seront des embarcations modernes, équipées de panneaux solaires, de 2 canots pneumatiques munis de moteurs électriques. à bord, le confort de tout l’équipage doit être agréable ; il y aura de l’eau douce à profusion ; de même, l’énergie électrique sera solaire et donc disponible à volonté.

À bord, il y aura une jardinière de 12 m² située derrière le mât. On y trouvera des plantations de légumes et de fleurs. Les plantes doivent arriver à destination en bonne santé.

Pour les animaux, à bord de chaque radeau il est prévu un chien, un chat, une chèvre, un cochon, des poules pondeuses et un coq.

Le radeau sera équipé de tous les appareils et accessoires modernes de télécommunication.

Concernant l’habitabilité, le radeau comportera des chambres, des couchettes, des toilettes, une grande cuisine, et pour l’ambiance, un salon avec sono, piste de danse, bar, télévision. Pour l’intendance, une salle réservée au stockage et pour la production des séquences vidéos, une salle de montage avec tous les outils informatiques de communication.

L’eau douce ne manquera pas à bord grâce à la présence d’un dessalinisateur solaire.

Chaque équipe participante se verra attribuer une couleur pour représenter son pays. La couleur retenue sera aussi celle de la voile du radeau. Il sera donc possible d’identifier les équipes qui participent grâce à la couleur dominante de la voile du radeau, des tee-shirts, paréos, maillots de bain, chemises ou robes, canots pneumatiques, ainsi que de la pirogue de 6 rameurs.

L’extraordinaire aventure que va vivre chacune des équipes candidates pour ce voyage transpacifique sera relayée journalièrement par une séquence vidéo de 20 minutes qui représentera le condensé des évènements de la journée que l’animateur de chaque radeau présentera.

Cette séquence vidéo sera accessible sur le site internet de l’organisation.

En effet, chaque internaute, dans la mesure où il aura souscrit un abonnement au voyage virtuel sur le radeau, recevra sur son smartphone, sa tablette ou son PC ou encore sur sa télévision lorsque celle-ci est équipée d’un système smartphone, une séquence vidéo de 12 à 20 minutes qui sera le condensé des points forts de la journée passée à bord. Il pourra aussi visualiser sur la mappemonde Google la position exacte des radeaux.

Pour les images de la séquence vidéo mises à la disposition des abonnés, elles seront issues de toutes les caméras disposées sur le radeau ainsi que des smartphones et du drone du radeau.

Nota : Les caméras seront disposées à l’intérieur du radeau, sur le haut du mât, sur les bordées, à l’avant du radeau et en dessous du radeau pour les images sous-marines, sur le kiosque d’artimon ; certaines images seront issues des drones qui survoleront les radeaux.

Un descriptif détaillé du radeau avec plan est disponible en annexe 3.

Sur les épreuves du rallye

Cinq à six fois par semaine, il sera organisé un évènement qui constituera l’une des épreuves du rallye nautique. Les équipes de chaque radeau ont l’obligation d’y participer. Le concours sera noté sur 20 points. Les évènements des épreuves seront variés et toujours différents. La liste des évènements du rallye nautique sera transmise au capitaine du radeau et affichée au tableau d’affichage au départ du rallye.

En cas de météo défavorable ou autres cas indépendants de la volonté de l’organisation, il est possible qu’un évènement prévu soit remplacé par un autre évènement.

La durée du voyage en radeau est d’un mois.

A titre d’exemple, nous présentons ci-après un des évènements du rallye nautique.

Exemple d’une des épreuves

de la Transpacific Raft Rallye

1) Conquête des radeaux par l’installation de son drapeau

Sur chaque radeau, on trouvera un porte-drapeau situé dans le poste de vigie en haut du mât. Le porte-drapeau est muni de sept réserves pour recevoir sept drapeaux.

L’une des sept réserves est destinée à l’identification du radeau dont le drapeau surmonte de 2 mètres les 6 autres drapeaux.

Lorsque le jeu commence, le drapeau de l’équipe participante doit être mis en place ; c’est le drapeau qui surmonte les autres de 2 mètres.

Il restera 6 réserves porte-drapeau disponibles pour les autres participants.

Le jeu consistera pour chaque équipe à se rendre à bord de chacun des radeaux adversaires, à grimper sur l’échelle jusqu’au niveau du poste de vigie du mât pour y fixer son drapeau. Pour se rendre sur le radeau adverse, les équipes vont devoir mettre à l’eau leur pirogue de haute mer à six rameurs.

En effet, chaque radeau est équipé d’une pirogue de haute mer de 13 mètres de long similaire aux pirogues de la course Hawaiki Nui ou Oahu Molokai (6 rameurs).

À bord de la pirogue, on trouvera 6 porte-drapeaux qui seront disposés sur la proue à l’avant de la pirogue et bien visibles de tous.

Chaque pirogue disposera d’une puce GPS. Après avoir déposé un drapeau sur chacun des radeaux concurrent, l’équipage revient à bord de son radeau d’origine.

Le chronomètre démarre au départ (8H00) et s’arrête lorsque la pirogue sera de retour sur son radeau initial.

L’équipe qui aura réalisé le périple avec le temps le plus court sera l’équipe gagnante avec 20 points. Seront pénalisés avec des point négatifs les équipages qui n’auront pas réussi à déposer les drapeaux sur un radeau.

Pour assurer la sécurité des pirogues et les séquences vidéo, un pneumatique par radeau est mis à l’eau ; il sera piloté par le technicien image ou l’animateur du radeau.

Les autres épreuves du rallye nautique de la PACIFIC RAFT RALLYE sont listées annexe 2.

A bord du bateau amiral, tous les jours, l’équipe des réalisateurs de l’émission de téléréalité sera occupée à monter l’émission de téléréalité. Les images (photos ou films) vont leur parvenir en temps réel pendant le déroulement des épreuves ou à la fin de la journée.

Les photos et séquences filmées par les candidats de l’épreuve vont constituer le film de téléréalité de l’émission qui sera diffusée sur une chaine de télévision ou sur un média du type NETFLIX.

Chaque téléréalité aura une durée de 2H00. Elle synthétisera les moments forts du concours avec, à la fin de l’émission, l’annonce des 3 premiers gagnants et du classement de chaque pays participant. Un tableau indiquant les pays gagnants par ordre croissant avec les points obtenus sera affiché sur le site internet dédié.

Uniquement 6 radeaux seront admis pour la 1re saison du rallye.

Tous les radeaux seront construits selon un seul et unique plan qui sera fourni par l’organisation, y compris le matériel servant à la construction. Il en sera de même pour la fourniture de tous les accessoires, matériels de communication, salle de montage, caméras, ordinateurs, smartphones, pneumatiques munis de moteur électrique, etc…

Pour notre projet, nous allons créer le radeau prototype. Celui-ci disposera de toute la technologie et la sécurité indispensable pour ce type d’aventure en pleine mer (voir annexe 3.

Le Rallye fera l’objet de 16 émissions

de téléréalité de 2H00

La première émission de téléréalité commencera au moment de la sélection des candidats au voyage. La dernière émission sera tournée à l’arrivée des radeaux sur la plage de Matira à Bora Bora où seront proclamés les résultats et les noms des radeaux gagnants par ordre décroissant avec la remise des prix .

Listes des 16 émissions de téléréalité

de la Transpacific Raft Rallye

ITINÉRAIRE : 8 destinations

L’itinéraire du périple des radeaux commencera par un départ de la baie de Atuona à HIVA OA, avec, pour première destination, l’atoll de Raroia. Le 2e atoll où devront se rendre les radeaux est Fakarava. La 3e destination est la baie du Taaone à Pirae (Tahiti). La 4e destination est la baie de Opunohu à Moorea. La 5e destination est la baie de Fare à Huahine. La 6e destination est la baie de Opoa à Taputapuatea (Raiatea). La 7e destination est la baie de Hurepiti (Taha’a). La 8e et dernière destination est la plage de Matira à Bora Bora.

Ci-dessous l’itinéraire avec une estimation de la durée du voyage en bateau ou en radeau.

Les équipes de tournage et les candidats se rendront à Hiva Oa par le bateau ARANUI ou le bateau AREMITI qui sera loué pour la circonstance. Au cours de ce voyage qui va durer trois jours, les équipes candidates vont faire connaissance. Ce premier voyage fera l’objet de l’émission d’ouverture du rallye. Cette 1re émission permettra aux téléspectateurs de faire connaissance avec les candidats et de connaître la règle du jeu. Ce sera l’occasion d’entendre les candidats poser des questions, nous faire part de leurs appréhensions. Quelques séquences pourront être extraites de ce voyage pour tenir en haleine les téléspectateurs de l’émission.

Pendant le trajet Papeete Hiva-Oa, le bateau fera une halte à Fakarava et à Raroia. Sur chacune de ces destinations, les téléspectateurs vont voir les premières épreuves du rallye qui se tiendront dans ces deux atolls lorsque les radeaux feront halte avant le départ à destination de Hiva-Oa.

Le bateau amiral est le paquebot accompagnateur pour suivre les radeaux du rallye (Aremiti ou autre bateau de cette dimension)

Le paquebot amiral où se trouve le jury voguera à moins de 5 km par rapport au centre de navigation du groupe des radeaux, de telle manière qu’il puisse intervenir sur chaque radeau en moins de 20 minutes, car il aura aussi pour mission première d’assurer la sécurité des radeaux.

Nota : chaque radeau peut avoir un bateau accompagnateur en plus du paquebot amiral chargé de gérer le rallye.

Il est entendu que chaque radeau peu disposer d’un bateau accompagnateur qui permettra d’assurer une sécurité complémentaire aux personnes qui sont dans le radeau du rallye. Le bateau accompagnateur peut, sur accord du bateau amiral, se rapprocher de son radeau. Toutefois, lors du lancement des épreuves, il doit se mettre en dehors du périmètre de sécurité fixé par l’organisation.

Communication des évènements sur internet

La deuxième mission du bateau amiral (Aremiti) sera de relayer la communication entre les radeaux et le monde entier. Grâce à un site internet, le monde entier pourra visualiser tout ce qui se passe à bord de chaque radeau, dans la mesure où un abonnement au voyage a été souscrit. La communication peut se faire via un PC, un Mac, un smartphone ou une tablette, du moment qu’une liaison internet existe. La communication peut se faire de deux manières :

Une communication en mode visuel. Cette visualisation peut se faire grâce à un abonnement que l’intéressé peut souscrire pour un tarif modeste. Grâce aux nombreuses caméras disposées sur le radeau, les internautes pourront visualiser ce qui se passe à bord, entendre des conversations ou des bruits de fond, mais ils ne pourront pas communiquer directement avec les candidats du voyage réel. Toutefois, les internautes de cette communication pourront communiquer entre eux. Ainsi, ils pourront commenter librement sur l’aventure ou d’autres sujets à leur convenance. Et si l’un d’entre eux veut transmettre un message à l’un des candidats du voyage réel, il pourra le faire en ayant établi une communication avec un des référents du candidat du voyage réel.

Voyager à bord du radeau en mode virtuel. Il s’agira de voyager avec son smartphone grâce à une communication en mode interactif. Chaque candidat au voyage réel (sur le radeau physiquement) peut communiquer via son smartphone avec 10 internautes au maximum.

10 internautes auraient donc souscrit et obtenu une communication en mode interactif avec un des candidats au voyage réel. Ce qui implique que le candidat au voyage virtuel (qui n’est pas à bord du radeau) communique avec un des candidats présents physiquement dans un des radeaux. Ils s’échangent des informations, des conversations en mode visuel qui peuvent être rendues publiques dans l’émission de téléréalité. Attention, le candidat présent physiquement dans le radeau ne pourra pas communiquer avec plus de 10 internautes.

Techniciens de communication

Parmi les candidats présents sur le radeau, on trouvera deux personnes chargées de gérer la table de mixage et le montage des sujets qui devront être traités durant la journée. Ensemble, ils réaliseront tous les jours une séquence de 6 à 20 minutes pour parler de l’événement marquant de la journée (cela pourra être la visite d’une baleine, la présence d’une tortue ou d’un requin, d’oiseaux ou autres évènements exceptionnels). Les techniciens de la prise de vue du rallye devront s’assurer de transmettre au bateau suiveur la totalité des prises de vue filmées pendant que le rallye a lieu. Sur le bateau suiveur, l’émission est montée dans la salle dédiée au montage des émissions de téléréalité. C’est également sur le bateau suiveur que les traductions dans les différentes langues seront réalisées pour la retransmission des émissions aux stations de télévision. En vue d’éviter toute difficulté par rapport à la retransmission physique des images sur le bateau amiral, les radeaux n’auront pas le droit de circuler au-delà d’une distance de 5 km par rapport au bateau amiral qui naviguera toujours au centre de l’espace autorisé entre les radeaux.

Comment permettre aux radeaux de rester dans le périmètre de 5 km par rapport au paquebot suiveur ?

Les radeaux qui auront tendance à sortir de l’espace intérieur du cercle périphérique autorisé seront sommés de ralentir s’ils vont trop vite par rapport au groupe et d’accélérer s’ils avancent trop lentement.

Pour ralentir, ils devront mettre à l’eau une ancre flottante afin de réduire leur vitesse, ou baisser leur voile ou encore mettre des ris à la voile. Et pour aller plus vite, ils devront régler leur voile ou vérifier ce qui peut faire obstacle à leur vitesse. En fonction de la situation, le radeau retardataire peut être autorisé à démarrer ses moteurs pour rejoindre le cercle autorisé à la navigation. Au pire des cas, tous les radeaux seront sommés de ralentir pour faire entrer le radeau retardataire dans l’espace autorisé à la navigation.

Les radeaux n’auront pas le droit de naviguer bord à bord, ils pourront naviguer à une distance de 500 mètres en moyenne les uns des autres. C’est grâce à la puce GPS que le capitaine de chaque radeau évalue sa position et le cap à tenir ainsi que la vitesse à prendre pour que l’ensemble des radeaux puisse naviguer en respectant l’espace réservé à la navigation pour le rallye.

Chaque radeau représentera un pays, il arborera son drapeau en haut du mât et la couleur de sa voile permettra l’identification du pays et son appartenance.

Une règle de conduite à bord de chaque radeau sera établie et acceptée par tous les candidats, ceci pour leur permettre d’avoir les comportements adéquats tout au long du rallye.

Pour chaque pays, les candidats seront sélectionnés par un jury composé des membres de l’organisation TRANSPACIFIC RAFT RALLYE. Les candidats retenus devront avoir été validés par le comité chargé de participer à ce projet.

L’émission de téléréalité peut commencer sa diffusion dès que le rallye se termine, c’est-à-dire 30 jours après que le départ du rallye a été donné.

Pour gagner le rallye

Pour gagner le rallye, l’équipage de chaque radeau devra accomplir des épreuves tout au long du périple. Les épreuves seront notées par le public et l’organisation. L’équipe qui aura obtenu le plus grand nombre de points sera l’équipe gagnante de la TRANSPACIFIC RAFT RALLYE.

A chaque instant, la position de chaque radeau sera visible sur internet.

En fin de journée, l’opérateur monteur de chaque radeau aura réalisé une séquence vidéo de 5 à 10 minutes pour raconter les points forts durant les 24 heures qu’ils ont passés à bord. Les évènements seront diffusés sur la plateforme internet de l’organisation ; ainsi les internautes pourront attribuer une note via un comptage par SMS.

Dans cette présentation filmée qui sera diffusée en fin de journée, les internautes pourront visualiser les évènements de chaque épreuve avant la diffusion de l’émission de téléréalité.

Sur la plateforme internet de l’organisation, les internautes pourront voir plusieurs séquences vidéo :

  • Portrait de Teiki PAMBRUN qui a réalisé la traversée de l’océan Pacifique à bord d’un radeau en roseaux parti de l’île de Pâques à destination des Marquises, le ‘’ Matarangi ’’. Il sera le référent technique du navire amiral.
  • Description détaillée des plans du radeau.
  • Règle du jeu du rallye avec description des différentes épreuves et de l’itinéraire.
  • Contrats de sponsoring.
  • Liste des télévisions nationales qui diffusent cette émission de téléréalité.

LEITMOTIV

Les hommes ont cette capacité à s’entendre entre eux malgré toutes leurs différences. On oublie trop souvent cette grande qualité de l’être humain.

Les Polynésiens d’antan ont abandonné leurs coutumes, leurs croyances, leurs mœurs pour adopter celle des nouveaux explorateurs, alors même que leur civilisation, leurs connaissances et leurs croyances religieuses leur avaient permis cet exploit extraordinaire de coloniser les milliers d’îles que l’on trouve dans l’océan Pacifique.

C’est dans cet état d’esprit que le TRANSPACIFIC RAFT RALLYE appuie son projet.

Les hommes peuvent s’entendre et s’aimer entre eux quelles que soient leurs origines et leurs religions. La seule richesse des hommes c’est l’Amour, dans le sens noble du terme.

La TRANSPACIFIC RAFT RALLYE est un vibrant hommage aux migrations du peuple polynésien.

Faire revivre la grande aventure humaine des migrations polynésiennes

Les anciens Polynésiens étaient des gens raffinés et talentueux. Cette aventure est un lien avec nos ancêtres les Polynésiens. Les moyens de navigation qu’ils ont imaginés pour évoluer dans le monde des vivants seront représentés par les radeaux dont les noms à choisir sont :

La société Pacific Promotion Tahiti a créé un rallye nautique « TRANSPACIFIC RAFT RALLYE » dont les épreuves filmées par les candidats eux-mêmes seront montées en vue de produire des émissions de téléréalité destinées à être diffusées auprès de chaînes de télévisions nationales ou accessibles auprès des sociétés de streaming vidéo du type Netflix ou Youtube.

Ce projet est la suite logique des émissions « La pirogue s’amuse » présentées par notre animateur vedette Benny Varney. Émission qui a eu beaucoup de succès auprès des téléspectateurs à Tahiti et dont le concept a été repris par France Télévision avec la diffusion de 15 émissions de 45 minutes réalisées à Tahiti par la société Pacific Promotion Tahiti.

Ce rallye nautique met en concurrence, sur des épreuves définies à l’avance, les équipages de 6 (six) radeaux qui doivent naviguer de l’île de Hiva-Oa aux Marquises en passant par les atolls des Tuamotu, puis Tahiti jusqu’à arriver sur l’île de Bora Bora. Ceci étant le premier challenge de la saison.

  • Par la suite il est possible que la prochaine saison soit consacrée à la traversée des 6 radeaux en partance de Callao sur les traces du Kon Tiki de Thor Yeyerdhal, avec pour destination finale Bora Bora en passant par Raroia puis Tahiti.
  • Une autre saison peut être consacrée à la traversée de l’océan Pacifique en partant de Los Angeles avec pour destination finale les îles Hawaï.

ANNEXE 1

Règles du rallye

  • Une saison sera consacrée à un périple dont le port de départ sera Tahiti avec pour destination finale la Nouvelle-Zélande en passant par les îles Cook, les Samoa américaines, les îles Tonga, Samoa, les îles Fidji.
  • Une saison peut se faire avec un départ de Honolulu pour une arrivée à Tahiti sur les traces de la pirogue Hokulea.
  • Un périple peut être organisé avec un départ de l’île de Pâques pour la destination Tahiti.

Les parcours en radeaux qui peuvent faire l’objet d’une émission de téléréalité peuvent être très nombreux.

Règles du Rallye

La présente règle du jeu concerne les épreuves de la première saison du rallye qui aura lieu en 2023 du 1er au 27 mai. Il s’agira, pour les candidats au voyage en radeau, de quitter les côtes marquisiennes pour se rendre jusque sur la plage de Matira à Bora Bora.

Pendant la traversée en radeau, les candidats devront réaliser des épreuves sportives, ludiques et culturelles qui seront sanctionnées par un jury qui va leur attribuer des points en plus ou en moins selon la règle du jeu.

Les points seront présentés sur un tableau visible par les internautes en temps réel.

La méthode de calcul des points sera précisée pour chaque épreuve, dont le détail est indiqué ci-après.

Il est entendu que les points sont obtenus selon chaque épreuve ; toutefois des points supplémentaires seront également attribués à l’équipe d’un radeau selon la bonne réalisation des objectifs qui sont énumérés dans la liste ci-après :

  • Pour les poissons du large pêchés et mangeables (thon – mahi-mahi – marlin – thazard), les points sont obtenus par le poids du poisson multiplié par 0.01. Les radeaux peuvent lâcher une ou deux lignes de pêche à chaque fois qu’ils quittent une île pour une nouvelle destination. En cas de mordage et de capture d’un poisson, la scène doit faire l’objet de photos et de séquences filmées et commentées puis envoyées par Messenger à destination du jury.
  • Le poids en kilos des fruits et légumes qui auront été produits sur le potager du radeau sera pris en compte pour l’attribution de points. Le calcul de ces points se fera par rapport au poids des légumes et fruits qui auront poussé dans le jardinet du radeau, multiplié par 0.5, même si les produits ont été consommés par l’équipe du rallye. Il sera précisé que le jardinet présent dans chaque radeau sera déjà en production lorsque les radeaux quitteront l’île de Hiva Oa au début du rallye.
  • Pour les animaux transportés arrivant vivants à la destination finale, les points sont obtenus par la différence entre leur poids de départ et leur poids à l’arrivée. Chaque kilo multiplié par 1 ; si les animaux ont maigri, les points seront négatifs.

Sur les épreuves

Les épreuves sont contrôlées par un jury composé de 12 membres qui se trouvent dans le bateau accompagnateur dont :

  1. Président du jury, élu parmi les membres du jury (animateur de l’émission)
  2. Vice-président nommé par l’organisation, éditorialiste de l’émission, chef de la rédaction de l’émission de téléréalité.
  3. Représentant nommé par les organisateurs du projet.
  4. Secrétaire général du jury, représentant la société événementielle de la chaine de télé.
  5. Représentant du ou des sponsors des radeaux.
  6. Huissier de justice chargé des constats des épreuves du rallye.
  7. Représentant(e) du radeau 1
  8. Représentant(e) du radeau 2
  9. Représentant(e) du radeau 3
  10. Représentant(e) du radeau 4
  11. Représentant(e) du radeau 5
  12. Représentant(e) du radeau 6

Chaque épreuve est photographiée ou filmée par les candidats eux-mêmes. Ils doivent transmettre les photographies ou les films vidéo au comité du jury organisateur du rallye. Les photographies doivent être identifiables par la date, la position GPS et les informations numériques situées dans le cache de l’image numérique. L’espace du cache numérique de l’image indique avec précision le numéro de l’image, l’heure de prise de vue, la focale, l’ouverture du diaphragme, la sensibilité du support numérique, la vitesse de prise de vue, le nom de l’appareil photo et surtout le lieu exact de la prise de vue selon la carte Google Map.

Lorsqu’il s’agit de films vidéo, le commentaire du candidat qui réalise le film doit être suffisamment détaillé et audible pour que son film soit validé en tant que pièce jointe acceptée pour le concours. La validation de la séquence veut dire que le film pourra être utilisé pour figurer dans l’émission de téléréalité. Le commentaire des séquences filmées doit répondre aux questions : Qui parle ? Quand ? Quelle heure ? Où ? De quoi ? Comment ? Faute de quoi la séquence peut être rejetée et ne pas être utilisable par le jury pour pièce justificative des points attribués.

60 secondes de diffusion dans la téléréalité donnent 1 point à l’équipe candidate. Deux minutes 2 points. 1 minute 35’, ne donne qu’un point.

Le calcul définitif des points obtenus par la durée des séquences diffusées ne peut être donné qu’à la fin des épreuves, lorsque la séquence vidéo est intégrée dans la séquence de téléréalité. Toutefois, un tableau indiquant la progression des points obtenus pour chaque radeau sera régulièrement diffusé sur le site internet de l’organisation du rallye.

Au fur et à mesure du déplacement du radeau d’île en île, il sera organisé une ou plusieurs épreuves par jour. Le rallye est constitué de 22 (vingt-deux) épreuves. Le rallye se déroule sur une période d’un mois.

Les candidats qui ont fait acte de candidature et qui ont été retenus pour participer au rallye ont l’obligation d’y participer, faute de quoi le candidat sera soumis au remboursement des frais et dommages causés par son désistement. Les candidatures feront l’objet d’un contrat signé entre l’organisation et le candidat.

Chaque épreuve sera notée sur 20 points.

Les évènements du concours seront variés et toujours différents.

La liste des évènements du rallye nautique sera transmise au capitaine du radeau et affichée au tableau d’affichage au départ du rallye (toutefois, certaines informations sur le déroulement de l’épreuve ne pourront être connues des candidats qu’au moment de l’ouverture du rallye). Les candidats devront découvrir le détail des évènements au fur et à mesure du déroulement des épreuves.

En cas de météo défavorable ou autres cas indépendant de la volonté de l’organisation, il est possible qu’un évènement prévu soit annulé, modifié ou remplacé par un autre évènement ou encore déplacé dans le calendrier.

La durée du voyage s’étalant sur environ 30 jours, il y aura 2 à 6 épreuves organisées par semaine.

Équipement mis à la disposition
des candidats

Sur chaque radeau on trouve 2 canots gonflables (canots pneumatiques type Zodiac). Chacun des canots est propulsé par un moteur électrique d’une puissance de 50 cv. L’énergie utile pour le fonctionnement des canots correspond à trois heures de fonctionnement à mi régime. Les canots sont équipés de radio VHF, boussole, feux de position, projecteur, phares amovibles, fusil harpon, masques, palmes, tubas, combinaisons de plongée, fusée de sécurité, trousse de sécurité médicale.

De plus, sur chaque canot gonflable se trouve une valise contenant un drone avec quatre batteries de secours et le matériel pour son utilisation. Le canot est muni d’une plateforme « hélidrone » pour faire décoller ou atterrir un drone. L’hélidrone se trouve sur le taud de protection solaire, au-dessus de la console de direction. Le canot dispose également d’un appareil de photos sous-marines.

Chaque radeau dispose d’une pirogue de course de six rameurs du modèle de celles qui font la course en haute mer Hawaiki Nui.

Sur chaque radeau, on trouve le matériel et les équipements destinés à la réalisation des épreuves du rallye soit :

  • Drapeaux
  • Palmes, masques, tubas, gants, chaussures de sécurité, bottes
  • 8 avirons de 4 m pour permettre aux candidats de ramer pour faire avancer plus vite le radeau.
  • Cannes à pêche, hameçons, pieuvres, leurres, gaffe, épuisette pour la pêche en lagon.
  • Cannes à pêche au gros, leurres pour la pêche au grand large.
  • Caisse à outils, testeur électrique, fer à souder,
  • Cosmétiques de protection contre les rayons du soleil,
  • Trousse à pharmacie pour les premiers soins
  • Gilets de sauvetage
  • Talkie-walkie VHF portatifs
  • Ciré « marine imperméable » complet avec pantalon
  • Bouteilles de plongée avec compresseur et combinaison de plongée sous-marine
  • Voile de type parachute ascensionnel
  • Spi
  • Ancre flottante
  • Parachute sous-marin pour remonter à la surface des poids lourds
  • 3 windsurfs avec la planche
  • 3 foils avec voile
  • 3 foils avec planches et voiles de traction.
  • 1 radeau de survie destiné aux épreuves du rallye nautique, en plus des trois autres radeaux de survie du radeau.
  • Un palan muni d’une balance pour peser le poisson.
  • Des sacs en plastique pour stocker poissons, fruits et autres mollusques.
  • Un barbecue à gaz
  • Des cocos (30) et une râpe à coco électrique.
  • Un grand écran avec lecteur vidéo et autres appareils de musique.
  • Un portique amovible pour la pose des drapeaux.

Pour la répartition des équipes par canot, les candidats seront au nombre de trois couples. Un couple candidat monte à bord d’un canot gonflable et sur le deuxième, les deux autres couples candidats prennent place.

La production remet à chaque candidat un smartphone avec une ceinture munie d’une pochette pour ranger le téléphone sur la ceinture, ou un collier avec pochette ou brassard pour le rangement du smartphone suspendu au cou ou fixé sur le bras.

Les appareils de type smartphone seront paramétrés pour filmer en 4k, communiquer avec le jury au moyen de Messenger, avec option WhatsApp, Face Time, SMS, e-mail, GPS localisation, Windy, DJI Fly, Facebook entre autres.

En cas de perte du matériel, les candidats perdent un point par petit matériel perdu ou endommagé ou remplacé. En cas de perte d’un canot gonflable ou du radeau, quelle que soit la cause, l’équipe est éliminée.

Périmètre de navigation des radeaux

Les radeaux ont l’obligation de naviguer dans un périmètre qui permet à tous les radeaux d’être en vue les uns des autres. L’espace maritime le plus éloigné entre les radeaux les plus espacés ne doit pas excéder 5 km. Tous les radeaux doivent toujours rester à vue les uns des autres. Dans le cas où un radeau a tendance à s’éloigner de la zone autorisée, soit il ralentit sa course s’il est devant les autres par rapport à la direction à prendre, soit il est en retard et dans ce cas les autres radeaux doivent ralentir leur course sous peine de perdre des points.

Le drapeau identifiant le radeau doit toujours être levé en haut du mât.

Nota : Si un ou plusieurs candidats au cours du rallye sont touchés par une maladie ou victimes d’un accident et qu’ils ne peuvent plus participer aux épreuves, ou que par des actions compromettantes, ils empêchent le bon déroulement du rallye au sein de l’équipe, la ou les candidats en question sont éliminés. Dans ce cas, l’équipe perd un point par candidat exclu. Le remplacement des dites personnes est envisageable. En pareille circonstance, les candidats défaillants risqueront d’être traduits en justice pour tentative de spoliation du rallye.

Distance à parcourir 1926 km

à vol d’oiseau

INTERDICTION

Chaque radeau est équipé de deux moteurs diesel hors-bord d’une puissance de 50 CV.

Les moteurs hors-bord diesel sont munis d’un lift que le capitaine peut utiliser pour soulever l’embase pendant le périple en haute mer si nécessaire. Les candidats n’auront pas le droit d’utiliser le moteur sans autorisation du responsable du comité du jury. Si le capitaine demande l’autorisation d’utiliser les moteurs pour les besoins de sa navigation, il ne peut démarrer ses moteurs que lorsqu’il aura reçu un message formel pour démarrer le moteur.

Il est formellement interdit d’apporter à bord ou de consommer même pour un usage personnel des substances illicites, interdites par la loi en Polynésie française.

ANNEXE 2

Les épreuves

1ère épreuve – Fakarava : Plantation de boutures de corail au jardin de corail

Lorsque le bateau ARANUI fait halte à Fakarava, il est 7H00, l’épreuve commence à 10H00 et ne peut aller au-delà de 14H00.

Les 12 canots gonflables sont mis à l’eau. Les équipes prennent place selon la répartition indiquée dans la règle du jeu.

La mission consiste à se rendre sur le site du « jardin de corail » pour y trouver une bouteille à la mer numérotée et au nom de son équipe. Elle doit lire le document qui se trouve dans la bouteille et exécuter les instructions du message. Ensuite, l’équipe doit placer chacun des 6 (six) greffons de corail qui seront mis à proximité dans un lieu à découvrir par indication GPS. Lorsque les greffons ont été trouvés, ils doivent être plantés dans le jardin de corail et un des candidats devra réaliser un selfie sous-marin, de telle manière qu’il soit possible au jury d’identifier le greffon et le numéro du greffon. La personne qui réalise l’image doit s’assurer que l’image est bien visible. Ainsi fait, il la retransmet dès que possible au jury par Messenger. Là ou le candidat réalise également une séquence vidéo ou l’on peut voir un autre candidat qui lit à haute voix les instructions indiquées dans le message de la bouteille à la mer. Le candidat explique ce que l’équipe vient de réaliser et les décisions que l’équipe va prendre pour réaliser les épreuves de la suite du rallye.

Les candidats poursuivent le rallye en fonction des informations recueillies. Il est conseillé aux candidats de bien filmer la mission avec leur drone autant de fois qu’il est possible et de retransmettre les séquences à l’adresse du jury qui se trouve à bord du bateau accompagnateur.

L’équipe sera ensuite dirigée sur une ferme perlière pour y réaliser des travaux. Par exemple, brosser un chapelet de nacres et ramener le chapelet sur le site de la ferme perlière ; ensuite, l’équipe se rend au bateau accompagnateur.

La 1re épreuve est clôturée à 14H00. Les équipes rentrent à bord du bateau accompagnateur et font le point avec le jury. Ce sera l’occasion de transmettre toutes les images prises par les candidats.

À bord du bateau accompagnateur se trouvent le jury et les équipes de montage de l’émission de téléréalité. L’animateur de chaque radeau réalise une séquence vidéo au retour des candidats ; il leur donne les résultats obtenus auprès du comité du jury. Des interviews sont filmées en direct pour compléter l’émission de téléréalité.

Exceptionnellement, les candidats doivent poursuivre leur périple sur le navire Aranui.

2e épreuve – Raroia : Ramener un objet à trouver sur la plage d’échouage du Kon Tiki

Lorsque le bateau ARANUI fait halte à Raroia, il est 7H00 le lendemain, l’épreuve commence à 10H00 et ne peut aller au-delà de 14H00.

Les 12 canots gonflables sont mis à l’eau. Les équipes prennent place selon la répartition indiquée dans la règle du jeu.

La mission consiste à se rendre sur le site où a eu lieu l’échouage du Kon Tiki en 1947 pour y trouver un objet. Concernant l’objet, il s’agit d’une radio VHF alimentée par un alternateur à pédale qui permet de produire de l’énergie électrique destinée à faire fonctionner la radio.

Lorsque l’équipe réussit à faire fonctionner la radio, un des candidats doit envoyer le même message radio que celui que Torstein, le technicien radio du Kon Tiki, a envoyé avant que le radeau ne s’échoue. Un radio amateur situé à Rarotonga a capté le message pour signaler au monde entier que le radeau Kon Tiki allait bientôt s’échouer sur le récif de l’atoll de Raroia, une île de la Polynésie française. Dans ce message, le candidat donne les informations d’identification codées qui se trouvent sur le poste radio.

« Ici Radio Kon Tiki numéro XX… »

C’était un message de détresse pour dire qu’ils étaient en danger de mort, ne sachant pas ce qui allait leur arriver lorsque le radeau serait projeté sur le récif et qu’il faudrait leur envoyer des secours si après 36H, aucun autre message ne serait envoyé.

Pour la séquence filmée, il sera utile que les candidats puissent raconter avec émotion l’exploit de Thor Yeyerdhal.

La qualité du tournage de cette séquence produira des points pour la comptabilité des points à gagner.

Le retour à la base doit se faire au plus tard à 14H00.

Le cérémonial de réception à la base est le même pour chaque épreuve. Les points sont attribués en fonction du délai pris par les équipes pour effectuer leur mission et revenir à temps.

Les candidats, après avoir déposé leurs photos et séquences vidéo sur le bateau accompagnateur, se rendent sur le bateau Aranui qui les transportera jusqu’à Hiva Oa aux îles Marquises où se trouvent les radeaux pour la suite du rallye.

3e épreuve – HIVA OA : Sur les tombes de Brel et Gauguin

Lorsque le bateau ARANUI arrive à Hiva Oa, il est 9H00, l’épreuve commence à 10H00 et ne peut aller au-delà de 14H00.

Les 12 canots gonflables sont mis à l’eau. Les équipes prennent place selon la répartition indiquée dans la règle du jeu.

Les 6 équipes partent avec leur canot vers une destination donnée sur le GPS. Elles doivent ramener sur leur radeau un objet qui se trouve au fond de l’eau. Ensuite, elles doivent se diriger sur la plage avec leur objet et monter sur des chevaux pour se rendre sur les tombes de Jacques Brel et de Gauguin.

Sur la tombe de Gauguin, un des candidats doit prononcer un discours en l’honneur du peintre et sur la tombe de Brel, un des candidats doit interpréter une chanson de Brel. L’ensemble de cette épreuve est filmé par les candidats. Ensuite ils rentrent à bord de leurs canots pour lancer la 4e épreuve.

4e épreuve – HIVA OA : Course de chevaux sur la plage

Le concours commence à 14H00, les équipes se rendent sur le lieu du départ de l’épreuve. Pour cette compétition, il s’agit d’une course de chevaux que deux candidats par radeau doivent réaliser.

Dans cette course, il y aura 12 (douze) chevaux. Les candidats peuvent monter à cru ou avec une selle. Lorsqu’un candidat monte à cru, il bénéficie d’un point en plus. L’épreuve consiste à traverser la baie de Atuona par la plage pour apporter le drapeau à l’un des leurs qui se trouve à l’autre bout de la plage.

La personne qui attend le drapeau a utilisé le canot pour s’y rendre avant que le départ de la course de chevaux soit donné.

Lorsque le drapeau est transmis au candidat, celui-ci grimpe en haut de la falaise pour déposer le drapeau sur une perche plantée dans le porte-drapeau prévu à cet effet.

Puis les équipes rentrent au bateau du jury qui les attend pour le débriefing.

Le temps de cette épreuve est décompté pour donner les points aux équipes.

Les candidats rentrent à bord de leurs radeaux respectifs et se préparent pour quitter Hiva Oa à bord de leur radeau respectif.

Le départ est prévu à 6H00 du matin le lendemain.

5e épreuve : Conquête des radeaux par l’installation de son drapeau

Cette épreuve a lieu au deuxième jour de navigation des radeaux, après le départ de Hiva Oa. L’épreuve commence à 8H00 et se termine à 13H00 au plus tard.

Sur chaque radeau, dans le poste vigie en haut du mât se trouvent six réserves pour fixer six drapeaux. Les candidats doivent se rendre sur chacun des radeaux pour y déposer le drapeau du radeau.

Sur chaque radeau, les candidats vérifient que leur drapeau d’identification est mis sur la vigie sur le porte-drapeau supérieur. Il restera 5 réserves porte-drapeau disponibles pour permettre aux autres candidats de venir installer leur drapeau sur la vigie.

Le jeu consistera pour chaque équipe à se rendre à bord de chaque radeau adversaire, de grimper à l’échelle jusqu’au niveau du poste vigie en haut du mât pour y fixer son drapeau.

Pour se rendre sur le radeau adverse, les équipes vont devoir mettre à l’eau leur pirogue de haute mer à six rameurs.

Après avoir déposé un drapeau sur chacun des radeaux concurrents, l’équipage revient à bord de son radeau d’origine. Le chronomètre démarre au départ (8H00) et s’arrête lorsque la pirogue est de retour sur son radeau initial.

L’équipe qui aura réalisé le périple dans le temps le plus court sera l’équipe gagnante, avec 5 points.

Seront disqualifiés avec un point négatif par radeau les équipages qui n’auront pas réussi à déposer leur drapeau dans un des radeaux concurrents.

Pour assurer la sécurité des pirogues de chaque radeau, les deux canots gonflables de chaque radeau seront mis à l’eau.

A l’issue de l’épreuve, les candidats établissent un contact Messenger avec le jury ou se rendent sur le bateau accompagnateur pour remettre les images tournées pendant la compétition et y effectuer les interviews et présentations pour l’émission de téléréalité.

6e épreuve : Concours de vitesse des radeaux L’épreuve commence à 8H00 et prend fin à 16H00

A 8H00, un point GPS est pris pour chaque radeau avec transmission de l’image GPS indiquant de manière bien visible les coordonnées de la position exacte du radeau.

La direction à prendre par le radeau sera transmise à chaque radeau.

Pour cette course de vitesse, les radeaux doivent garder le cap dans la direction indiquée.

A 16H00, un nouveau point GPS sera pris sur chaque radeau. On calculera la distance parcourue à vol d’oiseau pour chaque radeau en prenant pour axe de calcul la longitude. Si un radeau n’a pas gardé le bon cap pour se rendre dans une direction plus favorable pour suivre le courant ou le vent, il risque d’être surpris de constater que la distance parcourue prise en compte sera inférieure à la distance réellement parcourue.

Le radeau aura intérêt à éviter de louvoyer pour ne pas perdre de la distance parcourue.

Celui qui aura parcouru la plus grande distance sera le radeau gagnant.

A bord de chaque radeau, on trouvera 2x4 avirons disposés de chaque côté du radeau. Les participants peuvent utiliser les avirons pour faire avancer plus vite leur radeau.

Inutile de dire que les bateaux pneumatiques ne seront pas autorisés à pousser ou tracter le radeau.

Il sera possible au radeau de lancer un spinnaker ou une voile de type parachute ascensionnel qui fera partie du matériel disponible dans le radeau.

A 16H00, le point de la situation est donné, les candidats se mettent en contact avec la base pour les interviews et explications destinées à réaliser l’émission de téléréalité.

7e épreuve : Trois personnes à la dérive, récupération

L’épreuve commence à 8H00 et prend fin à 16H00

A 8H00, un point GPS est pris pour chaque radeau avec transmission de l’image GPS indiquant de manière bien visible les coordonnées de la position exacte du radeau.

Le radeau de survie prévu pour cette épreuve est mis à la mer. On le gonfle, trois candidats prennent place à l’intérieur du radeau. Ils peuvent lever la tente de protection contre les rayons du soleil.

Le radeau va dériver pendant une heure et à une distance qui ne saurait être supérieure à 10 km par rapport à son radeau. Dès que cette distance est atteinte, on démarre la récupération en mettant à l’eau les canots gonflables motorisés.

Si la distance n’est pas atteinte, à 9H00, on fait mettre les canots à la mer.

Il est question pour les candidats de chaque radeau de récupérer au plus vite le radeau de survie en perdition. Pour se faire, ils utilisent les GPS de signalisation de la position exacte de leur canot de sauvetage à récupérer.

Lorsqu’ils ont récupéré les candidats en perdition, ils les font monter à bord du canot gonflable et tractent le canot de sauvetage jusqu’au radeau.

Les points sont donnés à l’équipe qui aura récupéré et ramené le canot de sauvetage avec les naufragés le plus rapidement possible sur leur radeau d’origine.

A l’issue de l’épreuve, les candidats se mettent en contact avec le jury et la base en vue de faire le point sur cette épreuve et pour la transmission des images et films afin de réaliser le montage filmé de cette épreuve.

8e épreuve : Pêche à la carangue le long du récif

Les radeaux sont tous arrivés à Raroia et amarrés devant le motu Kon Tiki.

L’épreuve commence à 8H00 et se termine à 11H00.

Les 12 canots sont mis à la mer.

  • Un canot par équipe est autorisé à concourir à cette épreuve.
  • Le deuxième canot a pour mission d’accompagner le pneumatique qui participe au concours de pêche le long du récif.

Les candidats se dirigent vers la passe et longent le récif pour commencer la pêche (pour mémo, on aura fait quelques explications et entraînements sur la manière de diriger le canot le long du récif barrière afin d’éviter de se faire prendre par une grosse vague qui pourrait entrainer le bateau à l’intérieur du récif).

Les candidats annoncent le résultat de la pêche au fur et à mesure des prises.

A 10H00, les canots sont de retour sur leur radeau respectif pour la pesée.

Ensuite les candidats doivent nettoyer les poissons, les écailler, les préparer pour la cuisson de midi.

Les candidats participent à la cuisson du poisson et racontent leurs aventures au cours de la pêche le long du récif ; ils peuvent aussi raconter la recette pour cuire le poisson, une séquence est réservée pour le déjeuner à bord.

À 14H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews si c’est possible ; sinon les interviews se feront par Messenger ou Face Time.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

9e épreuve :
Pêche au gros à l’approche de Fakarava

Depuis 6H00 du matin, les radeaux ont quitté Raroia.

Les radeaux naviguent en pleine mer à destination de Fakarava.

460 km, 2 jours et 2h de navigation estimée.

L’épreuve commence à 7H00 et se termine à 14H00.

A 7H00, les 2 cannes à pêche au gros sont posées sur le comptoir arrière du radeau. Les leurres sont mis à l’eau.

Les équipes sont préparées à la pêche.

À chaque poisson remonté, les équipes filment la scène et racontent les évènements de la pêche.

À 14H00, le concours de pêche prend fin.

Les poissons seront vidés et leurs entrailles devront être inspectées et commentées par les candidats. Les organes internes des poissons peuvent en effet nous donner des informations importantes. Par exemple, si on trouve dans l’estomac des petits poissons du lagon, cela signifie que l’animal vit à proximité des côtes. Si l’on trouve des résidus de sacs en plastique, on pourra en déduire que même dans cette partie de l’océan, la pollution par le plastique est présente. Si un poisson a l’estomac vide, c’est qu’il avait faim. Il arrive parfois que l’on trouve des petits vers blancs, des parasites qui tapissent son abdomen. Les estimant impropres à la consommation, certains prêcheurs rejettent alors le poisson.

Les candidats participent à la cuisson du poisson et racontent leurs aventures au cours de la pêche ; ils peuvent aussi raconter comment ils vont cuire le poisson ou faire la préparation du poisson cru.

Plus tard, le déjeuner à bord fera l’objet de séquences filmées et commentés.

À 15H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews si c’est possible ; sinon les interviews se feront par Messenger ou Face Time.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

10e épreuve : Visite du jardin de corail

Depuis 9H00, les radeaux sont arrivés à Fakarava.

11H00, départ des canots gonflables pour se rendre au « jardin de corail » où ont été posées les boutures lors du premier voyage.

Chaque équipe retrouve sa place sur le site.

Les séquences filmées par drone, en caméra sous-marine et au moyen de smartphones sont utilisées pour ramener les plus belles images de cette journée.

Les candidats vérifient leur bouture, ils prennent des photos de leur bouture avec des selfies et ramènent à bord les photos.

On transmet les photos sur le grand écran du radeau.

Une séquence « question pour un champion » commence.

L’examinateur qui est chargé de poser les questions de cette épreuve est une personne que la production a fait venir de Tahiti. Sur chaque radeau, les questions à poser sont les mêmes.

L’examinateur passe aux questions réponses sur les travaux de bouturage. Poursuit son questionnaire sur le monde du corail, le réchauffement climatique, le blanchissement des coraux, leur cause, leur espérance de vie. Il note les points.

Les réponses données sont transmises aux membres du jury pour attribution des points.

À 17H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews si c’est possible ; sinon les interviews se font par Messenger ou Face Time.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

11e épreuve : Concours de photos sous-marines

Les radeaux sont toujours à Fakarava, atoll classé par l’Unesco comme réserve de la biosphère pour sa faune et sa flore. C’est aussi l’un des spots de plongée sous-marine parmi les plus prisés au monde pour les photographes spécialisés dans les vues sous-marines.

Le concours photo commence à 8H00.

Les prestataires de plongée sous-marine viennent récupérer les candidats au concours de photos sous-marines.

Un des canots de chaque radeau est mis à l’eau pour effectuer les prises de vues de cette mission avec drone notamment. à bord, on trouvera deux couples.

Les candidats sont autorisés à réaliser toutes sortes de photos ou séquences vidéo de poissons, crabes, coquillages, tortues, requins, murènes, voire même des photos de charme.

Les images et films seront transmis au jury.

À 14H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

12e épreuve : Concours de vitesse

À 6H00, les radeaux ont quitté Fakarava à destination de Tahiti.

Distance à parcourir 460 km avec une estimation pour la durée du voyage 2 jours et 2 heures.

Les radeaux sont de nouveau dans un concours de vitesse.

À cette occasion uniquement, les radeaux peuvent sortir au-delà du périmètre de navigation imposé par l’organisation.

Le premier radeau qui arrive à Tahiti gagne cette épreuve du rallye.

Les candidats sont autorisés à ramer, lancer le spinnaker, bien orienter la voile, prendre un bon cap par rapport au vent et au courant.

L’arrivée des radeaux se fait dans la baie du Taaone à Pirae.

Chaque radeau doit trouver sa bouée d’amarrage qui a été prévue à cet effet.

Toutefois, lorsque le radeau entre dans la passe du Taaone, un canot gonflable peut être mis à l’eau. Deux couples prennent place avec le drapeau du radeau. Ils doivent se rendre sur la plage et déposer les drapeaux sur le porte-drapeau prévu pour cette occasion.

Les candidats prennent une photo selfie dès que le drapeau flotte sur la table et retransmettent cette image et la séquence filmée au jury.

À 14H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

13e épreuve : Concours de safe paintball

9H00 Les radeaux quittent la baie du Taaone pour se rendre à destination de la baie de Opunohu à Moorea,

À 10H00 l’épreuve commence et prend fin à 12H00.

À l’arrière des radeaux, au-dessus de la mer, aura été disposé un portique sur lequel on peut voir l’effigie de six marionnettes du radeau.

À l’aide de leurs canots gonflables, il sera question pour chaque équipe d’aller tirer des balles de paintball sur les marionnettes jusqu’à les faire tomber dans l’eau.

Lorsque la marionnette tombe à l’eau, l’équipe récupère la marionnette, le candidat fait une photo selfie avec la marionnette pour preuve qu’il l’a fait tomber. Ensuite l’équipe poursuit l’épreuve sur les autres radeaux et lorsqu’elle a récupéré toutes les marionnettes, elle revient sur le radeau pour ramener ses trophées pris sur chacun des radeaux concurrents.

Bien entendu, les équipes à bord des radeaux peuvent se défendre de l’approche des canots concurrents en utilisant leur propre carabine à paintball.

À 14H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

14e épreuve : Rallye au jardin de corail et au Criobe

À 14H00, l’épreuve commence et se termine à 17H00.

En utilisant leur canot, les candidats se rendent au jardin de corail situé entre les motu Tiahura et Fareone en vue de récupérer une bouteille à la mer dans laquelle se trouve un message codé. Pour trouver la bouteille à la mer, les candidats utilisent la position GPS que l’organisation du rallye leur aura transmise par SMS.

Le message codé indique que les candidats doivent se rendre au centre de recherche insulaire et observatoire de l’environnement « Criobe » pour récupérer une autorisation de visite des aquariums de l’établissement et prendre des photos des animaux dans les aquariums.

Les candidats doivent prendre également des photos des bocaux où se trouvent les animaux conservés dans du formol. Ils doivent ramener les informations à la base du bateau où se trouve le jury.

Suivront les interviews des candidats sur les photos de la mission du jour. Les points seront donnés en fonction des réponses des candidats.

À 17H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

15e épreuve : Concours de photos de nourrissage des raies

À 7H00, a lieu le déplacement des radeaux qui quittent la plage d’Opunohu pour se rendre à destination du banc de sable blanc immergé qui se trouve devant motu Tiahura.

À 9H00 le concours commence et se termine à 12H00.

Tous les candidats doivent être alignés devant le banc de sable, derrière une corde tendue.

Les canots doivent être amarrés dans le chenal.

Au départ donné par un coup de feu, Ils doivent courir dans l’eau jusqu’au canot.

Ils montent à bord et doivent se rendre sur le motu Fare One où les attend quelqu’un avec un seau de poissons pour nourrir les raies. Pour obtenir le seau, les candidats doivent résoudre une énigme devant la personne qui les attend.

Lorsqu’ils ont obtenu le seau de poissons, ils se rendent sur le banc de sable où se trouvent les raies à nourrir. La mission consiste pour les candidats à nourrir les raies et à prendre des photographies et films pendant la séance de nourrissage des raies. Des requins peuvent entrer dans la scène, les candidats doivent réaliser les séquences photos et films.

Lorsque les prises de vues sont réalisées, les équipages rentrent au radeau.

À 15H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

Nota : à 17H00, les radeaux quittent Moorea pour se rendre à Huahine qui se trouve à 100 km. Le voyage dure 17H00.

16e épreuve : Rallye en canot gonflable pour nourrir tout le monde à bord

Les radeaux se trouvent dans la baie de Fare à Huahine sur leurs amarrages respectifs.

À 8H00, l’épreuve commence et se termine à 11H00.

Les candidats doivent aller pêcher des trocas à proximité du récif dans une zone qui sera identifiable grâce à la position GPS qui sera transmise à tous les participants par SMS.

Équipés de palmes masques, tubas, les équipes doivent se rendre sur les lieux et ramener au moins 12 trocas.

Ensuite, ils doivent aller pêcher une ou des carangues le long du récif pendant 1H00.

Après la pêche, les candidats doivent aller récupérer 6 noix de coco dans une propriété qui sera indiquée avec une position GPS donnée par l’organisation.

Après avoir réalisé toutes les missions, les candidats rapportent au radeau le résultat de leur pêche pour la pesée et préparer leurs prises pour le déjeuner de midi. Ils doivent nettoyer le poisson, décortiquer les noix de coco à bord, extraire le lait de coco, lancer une cuisson pour le déjeuner de midi. Les points sont comptabilisés par rapport au poids des produits pêchés, à la qualité du poisson, à la qualité des plats préparés. Le déjeuner se passe à l’avant de la pirogue.

Les photographies et les films réalisés doivent être transmis au jury.

Les candidats se lancent dans la 17e épreuve.

17e épreuve : Portrait des anguilles aux yeux bleus avec tous les candidats

À 14H00, l’épreuve commence et se termine à 17H30.

Les candidats doivent se rendre sur le quai de Fare où les attendent les guides touristiques pour aller visiter les anguilles aux yeux bleus.

Lorsqu’ils sont sur le site, les candidats doivent réaliser des selfies avec un portrait de chaque candidat qui tient une anguille au yeux bleus.

Les commentaires et films sont réalisés.

À 17H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

18e épreuve : Hommage aux anciennes divinités de Raiatea

4H00 Tous les radeaux quittent Huahine pour se rendre à Opoa Taputapuatea ; l’arrivée est estimée à 8H00.

Cette épreuve commence à 04H00 et se termine à 10H00.

Lors de la traversée de Huahine à destination de Raiatea, les radeaux doivent lâcher les leurres pour la pêche au gros. En cas de capture d’un poisson, le poids du poisson compte pour des points.

Lorsque les six radeaux arrivent en face de la passe Teavamoa de Opoa, ils doivent lever un drapeau pour demander l’autorisation de pénétrer dans la passe de Teavamoa. Le capitaine du radeau communique avec les autorités de l’île par la VHF.

Les radeaux qui ont du poisson à offrir aux autorités de l’île entrent en premier.

Toutes les équipes doivent se préparer à faire une démonstration de danse devant un jury composé de personnalités de l’île.

Un groupe de danse de la place fait entrer chaque équipe avec les candidats au son des toere, du pahu et du ukulele.

Les équipes exécutent une danse qu’elles auront préparée à l’avance, puis vont faire leur offrande au maître de la cérémonie.

À 10H00 la cérémonie est terminée, les candidats s’engagent pour l’épreuve suivante.

19e épreuve : A la recherche du Tiare Apetahi

Sur autorisation ministérielle, dans le cadre de cette téléréalité, les candidats seront exceptionnellement autorisés à chercher la fleur de Tiare Apetahi sous réserve de respecter les conditions exigées par le ministère.

À 11H00 l’épreuve commence et se termine à 14H00.

Les candidats doivent se rendre sur le quai de Fare où les attendent les guides touristiques pour aller à la recherche des fleurs de Tiare Apetahi sur les hauteurs du Mont Temehani.

Les candidats montent à bord des Jeep 4x4 pour effectuer la première partie du trajet afin de se rendre au début de l’ascension du mont Temehani et ensuite escalader la montagne pour accéder au lieu où pousse le tiare Apetahi.

Attention, les candidats n’ont pas le droit de cueillir une fleur sous peine de perdre un point.

Dès qu’un des candidats trouve une fleur de tiare Apetahi, il doit faire un selfie avec la fleur et envoyer la photo par Messenger à destination du jury. C’est le candidat qui aura trouvé le premier la fleur de tiare Apetahi qui emporte le point.

Le jury est en mesure de comparer toutes les photos selfies reçues pour savoir quelle est l’heure et à la seconde près de la première photographie qui a été réalisée pour déterminer l’équipe gagnante de cette épreuve.

Il est important que chaque équipe puisse réaliser les séquences vidéo avec un bon commentaire pour décrire cette épreuve.

À 14H00 au plus tard les équipes doivent quitter le site pour se rendre sur le quai de Uturoa où les attendent les radeaux.

Nota : Dès que les présentations aux autorités de Raiatea auront été réalisées sur le site du marae de Taputapuatea, les radeaux quittent la baie de Opoa pour se rendre au quai de Uturoa.

Lorsque les radeaux sont à quai, ils attendent le retour des équipes après l’épreuve du Tiare Apetahi.

À 17H00 les radeaux quittent le port de Uturoa pour se rendre à Herepiti, Taha’a.

De même, à 17H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, effectuent la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montées pour l’émission téléréalité.

20e épreuve : Mariage de la vanille

Les radeaux auront passé une nuit calme dans la baie de Herepiti à Taha’a.

À 08H00 commence l’épreuve du mariage de la vanille qui se termine au plus tard à 12H00.

Les candidats montent à bord de leurs canots pneumatiques, ils reçoivent sur leur smartphone un SMS indiquant le lieu où ils doivent se rendre pour retrouver le guide qui va les conduire dans une plantation de vanille.

Lorsque les candidats trouvent le site de rencontre avec leur guide, ils se rendent dans la serre de la plantation de vanille. Ils doivent avoir un entretien avec l’horticulteur pour apprendre à faire le mariage de la vanille.

Toute la scène doit faire l’objet de photos et vidéos jusqu’au mariage de la vanille.

Dès que l’horticulteur prononce la phrase : « le mariage de la vanille a été réalisé avec succès », le candidat doit faire un selfie et retransmettre cette image au jury.

C’est à réception de l’image selfie que le jury pourra déterminer quelle est l’équipe gagnante, en comparant l’heure de réception des selfies de chaque candidat.

À 14H00 les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

Les candidats se préparent pour passer la nuit à Herepiti. Le lendemain matin à 6H00 les radeaux doivent quitter Taha’a pour se rendre à Bora Bora.

Lorsque les radeaux arrivent à Bora Bora, ils se rendent sur le site de la plage de Matira. Les équipages sont libres de vaquer à leurs occupations, c’est le lendemain qu’aura lieu la dernière épreuve du rallye.

21e et avant-dernière épreuve :

Pêche aux poissons-volants de nuit

21e et avant-dernière épreuve :

Pêche aux poissons-volants de nuit

À 18H00 le rallye commence, il prend fin au plus tard à 21H00.

C’est la nouvelle lune

Les 12 pneumatiques sont mis à l’eau, les candidats prennent place selon l’ordre de formation que l’organisation a mis en place.

Les candidats vérifient qu’ils disposent de deux épuisettes à bord de leur embarcation.

Ils vérifient que les lampes phares montées sur casque fonctionnent et qu’ils ont à bord une glacière pour stocker les poissons-volants, les « marara », qu’ils vont essayer d’attraper.

Les pneumatiques se dirigent à l’extérieur de la passe Paipai. Ils sillonnent la haute mer dans un rayon de 3 à 5 km à la recherche des poissons-volants.

Lorsqu’un poisson-volant est en vue, les candidats commencent à filmer la séquence de pêche.

Dès que le premier marara est capturé, une photo selfie est réalisée avec le pêcheur et le marara. Elle est envoyée de suite à destination du jury.

À 21H00, il est mis fin à la pêche au marara.

Les candidats rentrent à bord de leur radeau respectif pour la pesée des poissons et la suite des séquences vidéo et photo à faire.

On donne 1 point par kg de marara pêché.

À 22H00 les candidats se mettent en contact avec le jury, font la transmission des images et films vidéo de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montées pour l’émission de téléréalité.

22e et dernière épreuve : Jet ski, puis sur les traces des GI’s

À 07H00, le rallye commence, il prend fin au plus tard à 12H00.

Les candidats reçoivent sur leur smartphone un SMS indiquant où ils doivent se rendre pour récupérer un jet ski qui va les conduire sur le site où se trouvent les six bouteilles à la mer dans lesquelles se trouve un message codé.

Deux jets ski sont alloués par équipe. Sur le premier jet, le pilote du jet ski peut prendre un candidat avec lui. Sur le deuxième jet ski, deux autres candidats prennent place. Ils partent en direction du site des bouteilles à la mer. Ils sont suivis du pneumatique sur lequel se trouvent les trois autres candidats. Lorsqu’ils ont trouvé le site des bouteilles à la mer, et identifié celle qui correspond à leur radeau, un des candidats lit à haute voix le message.

Le message donne un code et l’itinéraire à suivre pour se rendre au site des batteries US laissés par les Américains pendant la 2è guerre mondiale.

Les candidats retournent sur le site où ils ont emprunté le jet ski, ils récupèrent le deuxième pneumatique et se dirigent vers un quai où ils pourront les amarrer et monter à bord du 4x4 qui les attend pour se rendre sur les hauteurs de Vaitape où se trouvent les batteries US.

Arrivés au site des canons, les candidats font une halte devant les canons ; l’un deux prononce un discours de remerciements à l’attention des GI’s qui sont venus à Bora Bora pour défendre l’île où ils avait entreposé du carburant pour les bateaux de la guerre du Pacifique et contre une éventuelle attaque des Japonais.

Lorsque le discours est terminé, les selfies réalisés et la vidéo terminée, ils rentrent en direction du radeau qui les attend.

22e et dernière épreuve :

Jet ski, puis sur les traces des GI’s

À 14H00, les candidats se mettent en contact avec le jury, effectuent la transmission des images et films de cette journée ; ils peuvent se rendre sur le bateau accompagnateur pour les interviews.

L’équipe gagnante est annoncée par le jury. Les images et films seront montés pour l’émission de téléréalité.

Cette épreuve étant la dernière, le jury sera amené à identifier les trois premiers gagnants du rallye.

À 18H00, un cocktail dînatoire est organisé pour la remise des prix aux candidats, la première saison de cette série de téléréalité prend fin.

Vivement la deuxième saison qui sera organisée en 2024 !

Plan du radeau

à parfaire en

fonction

de l’évolution

du projet

ANNEXE 3

Le radeau mis au point pour réaliser le rallye TRANSPACIFIC RAFT RALLYE a fait l’objet d’une étude très approfondie.

Ce navire, car en réalité c’en est un, est le fruit de plusieurs constructions marines : les premières embarcations étaient des radeaux ; ensuite sont arrivées les pirogues doubles habitables. Au fur et à mesure, les trois dernières décennies ont vu naître toutes ces embarcations et finalement nous revenons aujourd’hui à nos premières amours, le traditionnel radeau.

Ce radeau porte un nom, VAIMOANATEA 5, il est le cinquième de la série des Vaimoanatea.

Par rapport aux autres constructions que nous avons eu le plaisir de réaliser, nous avons pris conscience qu’en réalité, intuitivement, nous avions cherché à créer un espace habitable sur la mer. Un endroit où il fait bon vivre. Il ne s’agit pas d’habiter sur un bolide de la mer, mais il s’agit de pouvoir voyager d’île en île, de pays en pays, en prenant le temps de vivre. Vivre avec les éléments naturels offerts par la mer : percevoir l’alizé, une rafale de vent, un grain, un orage, des vagues même déchaînées sans en avoir peur ; s’émerveiller lorsqu’un oiseau se pose sur le mât, se faire surprendre par un poisson volant qui heurte la voile dans son envol ; observer une tortue qui vous suit ; s’étonner du regard d’une baleine qui vous fixe de ses yeux ; s’ébahir de voir un requin nager majestueusement à vos côtés ; admirer un banc de « mahi-mahi » s’approchant de son bateau ; se régaler avec un sashimi de thon tout frais pêché… A bord d’un radeau, la vie de tous les jours prend une toute autre signification. Et pour cela, il fallait tout simplement concevoir ce radeau en prenant soin de le rendre habitable, confortable et sécurisant.

Le radeau VAIMOANATEA 5 a été conçu de telle manière qu’il puisse répondre à plusieurs impératifs :

1) sécurité,

2) robustesse,

3) performances marines,

4) habitabilité – confort à bord,

5) respect de l’environnement,

6) capacité à réaliser un rallye

nautique en vue de produire

une émission de téléréalité.

1) Sur la sécurité

Absolument insubmersible

Le radeau est insubmersible grâce à la conception de ses flotteurs.

La coque des flotteurs est fabriquée en polyéthylène roto-moulé, sur le même principe que les citernes d’eau douce vendues dans le commerce. Sauf qu’il s’agit d’une construction spécifique issue d’un moule fabriqué sur mesure. Plus de 50 % des flotteurs sont remplis de mousse polyuréthane certifié par la ‘’Lloyd’s Register Emea’’, ce qui garantit au flotteur une rigidité capable de résister à toutes les épreuves de son environnement : sel marin, embruns, rayons UV, acidité le cas échéant, chocs en tout genre y compris perforation suite à une collision. Les flotteurs pourront résister à l’effet destructeur d’un récif corallien en cas d’échouage. Nous disposerons d’attestations issues d’organismes habilités à fournir les attestations de :

  • Solidité et de résistance au choc concernant les flotteurs
  • Capacité à flotter
  • Résistance à la propagation du feu

Les Affaires Maritimes sont destinataire d’une demande de construction avec homologation pour la réalisation du prototype du radeau.

Propriété mécanique d’un flotteur :

Longueur : 206 cm

Diamètre : 130 cm

Épaisseur coque du flotteur : 10 mm

Poids du flotteur sans mousse : 146 kg

Poids du flotteur moussé : 220 kg

Nombre de flotteurs : 60

Volume d’un flotteur : 2,35 m3

Capacité flottaison par flotteur : 2,35 T

Capacité flottaison du radeau : 141 T

Le matériel des coques (polyéthylène) est résistant à la dégradation due aux UV.

Le flotteur étant de forme arrondie, il ne peut y avoir de déformation en cours d’utilisation.

Système de montage

Les flotteurs ont été conçus de telle manière qu’ils s’emboîtent les uns dans les autres sans qu’aucun flotteur ne soit perforé par une vis.

Les 60 flotteurs sont indépendants et totalement étanches.

Les fixations ne peuvent se faire que sur les arrêtes saillantes du flotteur, sans que la coque du flotteur ne soit transpercée.

Cuve rotopol modulaire pour fabrication de coque

Volume : 2,35 m3/cuve

2) Robustesse – épreuve contre le feu

Vue plan en coupe et fixation

Vue de côté

3) Performances marines

30 flotteurs sur 60 étant remplis de mousse polyuréthane, la structure du radeau s’en trouve renforcée.

Chaque flotteur est totalement étanche aux infiltrations d’eau ; c’est pourquoi le radeau est insubmersible. Les coques peuvent résister aux chocs et à la perforation.

Le matériau choisi est le polyéthylène, classé M1 pour la réaction au feu.

La mousse polyuréthane est un matériau qui empêche la propagation du feu ; elle contribue ainsi à son extinction.

Lorsque le polyuréthane est soumis à une forte chaleur, il ne fond pas et ne goutte pas ; la surface en contact avec la flamme se carbonise et protège du feu son noyau et les structures contiguës un certain temps.

Concernant la résistance aux agressions marines, algues, coquillages et autres mollusques, les résultats obtenus sur les bouées disposées sur les fermes perlières nous prouvent l’efficacité de la résistance aux effets d’un envahissement d’algues marines ou d’animaux marins, crustacés ou mollusques.

Ce type de matériau (polyuréthane) est aujourd’hui utilisé par toutes les entreprises qui réalisent des ouvrages en mer. Bouées pour filets de pêche, flotteurs pour câbles, flotteurs pour pipelines, flotteurs pour pontons, flotteurs pour lignes de mouillage, flotteurs pour marinas, flotteurs pour quais flottants, docks flottants, …

Le type des flotteurs du radeau va constituer le socle indestructible du radeau.

4) Habitabilité – confort à bord

L’eau douce

Dans un bateau de croisière habitable, le confort minimum consiste à disposer d’eau douce en quantité. A bord du radeau, l’eau douce sera produite par un appareil de désalinisation solaire de dernière génération, l’OSMOSUN. Un appareil fabriqué en France par la société MASCARA.

Comme vous pouvez le voir à l’affichage des logos ci-dessous, la société MASCARA a obtenu ses premières lettres de noblesse auprès des institutions nationales puis européennes et mondiales grâce à ses compétences dans le domaine de la désalinisation de l’eau de mer.

En Polynésie, une unité de traitement de l’eau de mer a été réalisé tout récemment pour la commune de Rikitea aux îles Gambier.

Le slogan de cette société est :

De l’eau potable partout et pour tous

grâce au soleil et à la mer

Avantages de l’appareil de désalinisation OSMOSUN

Pour traiter l’eau de mer comme l’eau saumâtre, les unités de dessalement par osmose inverse OSMOSUN® ne génèrent aucune émission directe de CO2 en opération.

Les unités brevetés OSMOSUN® PV - SWRO et BWRO peuvent être installées soit entièrement hors réseau, soit raccordées au réseau de distribution public d’énergie électrique :

Hors réseau, les installations OSMOSUN® fonctionnent de manière autonome du lever au coucher du soleil, produisant de l’eau douce à faible coût, jusque dans les endroits les plus reculés, que ce soit un atoll dans les îles polynésiennes ou sur un navire habitable ou un radeau.

Raccordées au réseau, les installations OSMOSUN® peuvent produire de l’eau 24h / 24 et 7j / 7, avec une intégration intelligente sur le réseau d’électricité. Le procédé sans batterie OSMOSUN® est une propriété intellectuelle et marque commerciale déposée de la société Mascara NT.

OSMOSUN fournit les municipalités notamment lorsqu’elles ne disposent pas naturellement de l’eau douce pour leurs administrés.

Les agriculteurs sont au deuxième rang des grands demandeurs, suivis des usagers domestiques.

Grâce à son prix de revient à la tonne et à sa grande capacité de traitement, les projets industriels peuvent naître là où autrefois il n’était pas possible d’envisager tout type de développement industriel. On parle bien sûr des activités dans le tourisme.

Dans le prolongement de toutes ces activités, on trouve le projet du rallye nautique avec la production d’une émission de téléréalité.

OSMOSUN 2.6 SW

Caractéristiques générales

Produit de manière autonome et très économique 1 000 à 1 500L d’eau potable à partir d’une source d’eau de mer ou saumâtre. L’énergie solaire étant la seule ressource utilisée.

Encombrement de l’unité OSMOSUN®

850 x 915 x 420 mm

Masse à sec

80 kg

Tension d’alimentation des équipements

24 V DC

Puissance nominale totale installée

0,65 kWh

Débit en alimentation

Eau de mer : 1 m3 / h

Eau Saumâtre : 0,3 m3/h

Débit d’eau douce produite

Eau de mer : 0,09 à 0.12 m3/h

Eau Saumâtre : 0,2 m3 / h

Nombre de modules photovoltaïques nécessaires

4 modules de 320 W

Encombrement du générateur solaire

4000 x 1500 x 1200 mm

Masse du générateur solaire (modules + support)

≈ 90 kg

5) Respect de l’environnement

Traitement des eaux usées (grise et noire)

Toilettes - Douches à bord

Deux salles de bain munies de WC (homme et femme) sont disponibles.

Les eaux usées font l’objet d’un traitement biologique qui purifie les eaux grises et les eaux noires. A bord, on trouvera un appareil de traitement des eaux usées MARINEFAST AQUA Modèle L5XM qui fonctionne selon un processus essentiellement biologique. C’est une technologie qui n’est pas nouvelle mais qui a évolué grâce à des contrôleurs électroniques qui vérifient le processus digestif naturel des micro-organismes, qui clarifient les eaux usées polluées par les matières fécales.

Le système est conçu pour les applications marines et offshore lourdes. Il résiste à la corrosion due au sel, au roulement, au tangage, aux vibrations, aux surcharges ; aux changements de quart et aux variations de salinité de la chasse d’eau.

Aucun produit chimique ou additif n’est requis.

Sur son fonctionnement, la station est munie d’un biofilm bactérien ; celui-ci élimine le carbone des eaux usées. Une pompe insuffle l’oxygène de l’air extérieur qui assure la survie de la culture micro-organique.

A la sortie du réservoir, les eaux usées ont été transformées en eau claire autorisée au déversement en mer, en lagon, dans une rivière, un lac. Il n’est pas nécessaire ni souhaitable de stocker les eaux usées qui ont été traitées.

Réglementation polynésienne relative aux eaux usées d’un bateau

Dans son arrêté n° 650 CM du 2 juin 2020, la Polynésie française a publié une réglementation relative au mouillage ou au stationnement des navires dans les eaux intérieures. Cette réglementation est valable pour les radeaux Vaimoanatea 5. Concernant l’hygiène et la pollution, le texte de l’article 12 précise ceci :

Art. 12. Hygiène et pollution - En application du code de l’environnement et du code des ports maritimes de la Polynésie française, les navires au mouillage dans l’une des zones dédiées au mouillage et au stationnement autorisés ne peuvent rejeter, déverser ou laisser s’écouler dans les eaux leurs ordures ménagères et déchets de toute sorte, ni les eaux souillées ou chargées d’hydrocarbures, d’huiles ou de produits toxiques.

Le rejet des eaux usées des bateaux fait l’objet d’une réglementation particulière.

Généralités

La station d’épuration des eaux usées FAST MARINE FAST SEWAGE TREATEMENT SYSTEMS répond aux exigences minimales défini par les normes USCG 33CFR159, EPA VGP 2013, MEPC.159 (55), MEPC.227 (64), de traitement secondaire de l’EPA (Agence de l’environnement des Etats Unis). Ainsi qu’aux certification MARPOL MEPC.

Sur le principe : Il s’agit de traiter les eaux usées en trois étapes

  • Le traitement primaire se fait par décantation au repos ; elle sépare les matières flottantes et les solides lourds des déchets liquides.
  • Le traitement secondaire par le bio-réacteur élimine 85% de la DBO (demande biochimique en oxygène)pour oxyder les matières organiques biodégradables par des bactéries.

Le traitement tertiaire, aussi appelé traitement avancé, consiste à effectuer le traitement final qui améliore encore plus la qualité de l’effluent avant son rejet dans le milieu récepteur (mer, rivière, lac, terres humides, sol, etc.)

Sur la capacité de traitement et les propriétés mécaniques

Sur les avantages

Il s’agit d’une unité compacte, légère, très facile à installer, d’un fonctionnement simple et totalement automatique. Elle est fiable avec une longue durée de vie.

Sur les restrictions :

Il est interdit de jeter dans l’évier ou les toilettes

  • Un agent de nettoyage ou d’autres produits contenant des enzymes ; cela peut compromettre la culture bactérienne des eaux usées.
  • Un produit désinfectant. Toutefois le savon ou le détergent disponible dans le commerce peut être utilisé à condition qu’ils n’aient pas de propriétés désinfectantes. De petites quantités d’acide ou de chlore en spray pour nettoyer la cuvette ne sont pas nuisibles au système.
  • L’évier de la cuisine doit être équipé de séparateurs de graisses. Ne vider pas les friteuses ou casseroles contenant de l’huile de cuisson dans les éviers menant à l’unité FAST.
  • Sont proscrits à jeter dans les toilettes les serviettes hygiéniques, tampons, préservatifs…

Sur son fonctionnement : Dans le réservoir de média, l’air comprimé provenant de l’aérateur actionne l’Airlift

L’Airlift permet d’aérer et de mélanger vigoureusement le contenu du réservoir.

En maintenant des conditions d’aérobie, la corrosion et les odeurs sont minimisées et la croissance des micro-organismes aérobies est favorisée. Les micro-organismes sont naturellement présents dans les déchets humains et aucune source externe n’est nécessaire pour traiter les eaux usées.

Le réservoir de médias fournit un environnement hospitalier pour ces micro-organismes. La culture microbienne utilise la matière organique des eaux usées comme nutriments.

Si la quantité de nutriments dépasse les capacités de la culture existante, la culture se développe jusqu’à ce que l’équilibre soit atteint.

Si la quantité de nourriture diminue, la culture réduit jusqu’à atteindre un nouvel équilibre par rapport à l’apport en nutriments.

Les sous-produits qui en résultent sont le dioxyde de carbone et l’eau. À mesure que les micro-organismes avancent dans leur cycle de vie, le matériel cellulaire mort se dépose au fond du réservoir de stockage, où il est stocké sous forme de « boue ».

Lorsque les eaux usées entrent, un volume égal d’effluent clair est rejeté par le déversement (Spillover), et passe par le chlorinateur (le cas échéant) puis le Wet Well.

Dans le Wet Well (puits humide), le chlore désinfecte l’eau. Il blanchit et disperse également toutes les petites particules organiques provenant du réservoir de média.

Si nécessaire, l’interrupteur à flotteur commande la pompe de décharge pour un fonctionnement automatique sans surveillance.

6) Capacité à réaliser un rallye nautique pour l’émission de téléréalité

Plan du radeau

Le descriptif de l’arrangement intérieur peut évoluer suite aux observations qui nous parviendront aussi bien du comité organisateur du rallye que du service des Affaires maritimes.

Par exemple, pour le rallye, il est possible que l’aménagement des chambres change compte tenu du fait que les candidats seront en principe des personnes célibataires ; ainsi, on réservera une chambre avec trois lits pour les garçons et de même une chambre avec trois lits pour les filles.

L’espace Cuisine – table à déjeuner sur le pont avant

Le navire dispose d’une grande cuisine bien dimensionnée avec une salle de stockage à proximité immédiate.

Dans un navire, l’espace réservé au cuisinier est primordial pour assurer une bonne ambiance à bord.

La cuisine est aménagée de telle manière que le cuisinier puisse préparer dans de bonnes conditions les repas pour tout l’équipage.

Si les conditions météo sont favorables, l’équipage pourra déjeuner sur la plage avant du radeau. Une ouverture de la cuisine vers l’avant a été aménagée pour faciliter la transmission des plats sur la grande table qui se trouve sur le pont avant.

Il sera possible d’ajouter une table de travail avec évier et un four à l’avant du radeau côté bâbord.

En cas de mauvais temps, des barrières en toile peuvent être levées le long des plats bords du radeau de manière à réduire le vent et diminuer les embruns. Si le vent est trop fort, l’ouverture donnant de la cuisine au pont à l’avant peut être fermée.

Des robinets d’eau douce en extérieur seront aménagés pour permettre aux candidats de pouvoir se rincer quel que soit l‘endroit où ils se trouvent.

Un barbecue amovible pourra être fixé sur le pont avant ou le pont arrière du radeau.

Chambre du capitaine

La chambre du capitaine se trouve à tribord à l’avant du radeau, juste derrière la cuisine.

On y accède par un couloir qui permet aux personnes de se rendre dans les différentes pièces du radeau. Ce couloir donne accès à la cuisine, à la chambre du capitaine ou encore à la réserve de nourriture et à la salle de montage. Le couloir débouche sur le salon intérieur qui se trouve à l’arrière du radeau.

La chambre du capitaine comporte un grand lit, un bureau, une fenêtre donnant sur la mer et un meuble permettant le rangement de ses affaires personnelles.

Sur son bureau, le capitaine pourra installer un PC, une imprimante et le matériel de communication indispensable à son activité.

Le salon, la salle de réception

Cet espace doit être convivial et spacieux. C’est là que se retrouveront les candidats du rallye pour parler de leurs aventures, échanger avec l’équipage ou les invités, voire pouvoir organiser une fête à tout moment. Cette pièce sera la plus agréable du radeau, elle sera climatisée ; ainsi ce sera un espace très agréable à vivre pour tous ceux qui auront besoin de s’y retrouver.

Deux canapés douillets avec un matelas recouvert de tissu épais, comme le velours, répondent au besoin de se sentir enveloppé lorsqu’on s’y installe.

Des coussins, poufs et tapis molletonnés aideront l’équipage à se sentir à l’aise.

Un éclairage temporisé coloré et invisible permettra de créer une atmosphère apaisante et tamisée. Une table basse en bois d’acajou sera utile pour poser différents accessoires.

De grand rideaux avec des motifs paréo apporteront à la pièce de vie l’élégance des ‘’fare’’ tahitiens. Nombreux seront les petits tiroirs et paniers en osier pour les rangements.

Les murs seront habillés de feuilles de bambou tressé recouvertes de vernis marine en guise de peinture.

La sono du salon sera de type boîte de nuit. Le sol sera aménagé avec une piste de danse avec des lumières incrustées dans la piste de danse.

La télévision sera d’un grand format avec option tactile.

Du matériel de gestion des appareils de communication sera disponible avec prises d’alimentation pour la recharge des batteries.

La salle de montage

La salle de montage du radeau est aménagée de telle manière que le technicien de l’image puisse réaliser de manière efficace les séquences vidéo de 6 à 20 minutes en toute simplicité.

La table de travail est très grande avec un retour pour poser une imprimante, un scanner et autres appareils de travail vidéo.

Dans cette salle, on trouvera la table de montage, les monitors vidéo, une bonne sono et tout le matériel audiovisuel afin de pourvoir réaliser les séquences vidéo qui seront envoyées au jury ainsi qu’aux internautes lorsque les séquences seront publiées sur internet.

La salle pourra accueillir trois à quatre personnes qui souhaiteront participer au montage, et pour donner leur voix aux commentaires pour les enregistrements sonores. Etant entendu que l’écran de télévision qui se trouve dans le salon pourra être alimenté directement depuis la salle de montage.

La salle à manger

La salle à manger est une pièce située dans le prolongement du salon et à quelques mètres de la cuisine.

On trouve une grande table en bois qui permet de recevoir au moins 14 convives.

Une bibliothèque est adossée au mur.

C’est dans cette salle que l’on trouve l’onduleur et le stockage d’énergie qui alimentent en énergie électrique le radeau.

Lorsque les membres d’équipage se mettent à table, ils auront la possibilité de regarder la télévision qui se trouve en face d’eux.

Dans un coin de la pièce se trouve un distributeur d’eau fraiche.

Les bordées – les couloirs extérieurs

L’habitation du radeau laisse place autour des murs à un espace suffisamment large pour permettre à l’équipage de circuler librement autour de l’espace vie.

De nombreuses bouées couronnes sont accrochées au mur pour répondre à la sécurité des personnes dans le cas où un homme tomberait à la mer.

Il sera fait remarquer qu’une rambarde d’une hauteur de 1,10 protège l’équipage de toute chute en mer.

L’espace arrière du radeau, permettra à l’équipage de pouvoir prendre un bain de mer en toute sécurité pendant la traversée en pleine mer.

Les embarcations gonflables seront équipées de moteurs diesel fonctionnant à l’huile de coco.

Toutefois, il est prévu une motorisation électrique si possible.

Cette option est à l’étude.

Kiosque d’artimon

L’espace jardin

A l’arrière du radeau se trouve un kiosque où peuvent prendre place plusieurs personnes qui souhaitent se détendre après une longue journée chargée en activités.

La tonnelle arrière pourra être aménagée avec une DZ pour faciliter le décollage des drones qui seront fréquemment utilisés par la production vidéo.

En-dessous des mâts, se trouve l’espace jardin. L’équipage a pour mission d’entretenir un jardin où poussent des légumes et des fleurs ainsi que des plants de jeunes cocotiers

Le nid du corbeau

En haut des deux mâts de misaine, se trouve un petit habitacle qui permet à deux ou quatre personnes de prendre place pour observer la mer. Autrefois, cet habitacle était fait d’un tonneau en bois fixé sur le mât ; il servait de vigie pour observer tout ce qui pouvait intéresser le capitaine : la terre en vue, un banc d’oiseaux, un bateau ennemi ou ami, les grains ou le vent, une baleine etc...

Dans notre radeau, cet habitacle sera exploité pour de nombreuses missions d’observation et surtout pour les épreuves du rallye nautique.

Vue sous-marine du radeau

Les flotteurs qui constituent les coques du radeau auront un tirant d’eau n’excédant pas 45 cm.

Présentation du

chantier naval

ANNEXE 4

Pour la construction du radeau Vaimoanatea 5 qui sera le prototype expérimental de la série des radeaux IKAROA nous avons décidé de confier cette prestation au chantier naval italien SEVEN STARS MARINA & SHIPYARD.

Prologue

Il faut savoir que l’Italie se place au premier rang des plus grands constructeurs européen de super yachts de croisière et au deuxième rang mondial derrière les Etats Unis d’Amérique dans cette activité. Pour les chiffres, il s’agit de 3,4 milliards d’Euro par an selon l’organisation Boat International.

L’Italie compte 11 000 entreprises dans ce secteur et 122 000 salariés.

La société SEVEN STARS MARINA fait partie des plus importante en termes de capacité de construction et d’entretien des navires de luxes, toutefois au regard de la structure de réception et d’accès à l’eau douce puis à la mer, on ne peut que se réjouir de voir que ce chantier prend à cœur les destinés de la construction du radeau. Il faudra noter que sur le plan pratique cette organisation a tout pour plaire :

  • Distance de la mer au chantier par le canal 5 km
  • Longueur du quai sur le canal Navicelli 330 mètres
  • Portique 700 tonnes
  • Surface de hangars 9 000 m²
  • Hauteur des hangars 25 mètres
  • Surface du chantier 40 000 m²
  • Emplacement canal Navicelli au milieu du port de Livourne
  • Proche de l’aéroport de PISE ou de l’autoroute ou de la gare
  • Peut accueillir 50 navires de 60 mètres

    - Dispose de grues dont une haute de 25 mètres, 10 tonnes

    - D’un atelier menuiserie de 200 m²

    - D’un atelier de mécanique de 200 m²

    - Cale sèche de 55m X 14m X 4 m de profondeur.

Les partenaires

Les propriétaires du chantier disposent d’un partenariat privilégié avec l’expression artistique française ce qui nous rassure encore d’avantage pour le choix de ce chantier de construction navale. Le chantier SEVEN STARS MARINA & SHIPYARD réuni en son sein les compétences qui commencent par les architectes navals, en passant par les charpentiers, les mécaniciens, les électriciens, les peintres, les artisans spécialisés, les ébénistes, les tapissiers, qui ensemble forme une formidable équipe qui garantit l’excellence d’un travail parfait en final.

Sur les liens privilégiés entre le chantier et Tahiti

Personnellement je ne crois pas au hasard. Dans ce dossier il y a trop d’évènements qui sont apparus au fur et à mesure de son évolution pour savoir que ce chantier est celui qui doit présider à la construction de notre radeau, voici quelques-uns des évènements qui nous le prouve :

IKAROA sera le nom des radeaux à venir

Les polynésiens d’antan comme nous l’avions indiqué étaient les premiers grands navigateurs de l’humanité. Ils naviguaient sur des distances transocéaniques guidés par les étoiles. IKAROA signifie la voie lactée. Comme le hasard n’existe pas, il est normal que les radeaux soient construit dans un chantier aux septs étoiles.

Alberto BATANI

Pour ceux qui ont notre âge, ils doivent savoir que les amis d’enfance c’est sacré. Alberto, que nous appelions Pepito est un ami d’enfance. A l’âge de 16 ans nous écumions les beaux rivages de Punaauia, nous partagions avec Teiki Pambrun, Christian, Oscar, Patrick, Maki et d’autres amis le rêve de faire un beau voyage dans le grand océan avec une baleinière. Ce projet a pris forme, nous avions armé un bateau de secours récupéré sur la Maurienne désarmés. On l’avait baptisé ‘’Hare Hare’’ Un mat maintenu avec du fil de fer, une voile aurique, deux moteurs Seagull à l’arrière qui s’enfonçait sous l’eau au gré des vagues, une quille de 200 kg, une seule cabine, au milieu un réchaud à pétrole Primus en guise de four pour faire à manger.

Des matelas à même la cale nous permettait de dormir de temps en temps. Un sextant on l’avait avec le guide nautique. Avant de se rendre au Chili, nous avions souhaité faire le test de partir de Tahiti avec destination le tour de Moorea aller-retour. A bord, pas moins de 10 personnes nous étions. L’aventure était inoubliable elle nous a surtout permis de mettre à plus tard l’expédition Tahiti Chili. Mais notre mémoire s’est à jamais fixé avec cette aventure du tour de l’île de Moorea à bord du Hare Hare. Lorsque j’ai appelé Pepito pour lui parler de la construction de ce radeau, Pepito m’a confirmé qu’il attendait que cet appel pour reprendre ce projet que nous avions à l’âge de 17 ans.

à la différence qu’aujourd’hui Pepito a derrière lui 30 ans de navigation en qualité de capitaine de bateaux de luxe, dont entre autres le magnifique yacht de Mme Yvana TRUMP. Pepito grand connaisseur des chantiers navals italiens nous a mis en contact avec le directeur technique du chantier Seven Stars pour lequel il considérait que c’était celui qu’il nous fallait contacter. Nous avons établi les liens avec le directeur monsieur Davide Corsico Piccolino et avec tous les techniciens et ingénieurs du chantier naval. Nous avons l’impression que nous nous connaissons depuis toujours.

Accord de principe,

Le chantier SEVEN STARS met à contribution ses équipes de spécialistes de la construction navale pour réaliser le prototype du VAIMOANATEA 5, en vue de nous permettre de vérifier en situation réelle les capacités maritimes du navire avant de lancer l’homologation des radeaux de la série IKAROA.

Classification

du radeau au

Service des Affaires

Maritimes

NUC

ANNEXE 5

NUC

Depuis l’entrée en vigueur, en juin 1998, de la réglementation européenne concernant la conception et la construction des navires de plaisance de longueur de coque comprise entre 2,5 et 24 mètres ceux-ci sont soumis aux exigences du marquage « CE ».

Le dispositif du marquage « CE » est actuellement constitué de six divisions du règlement annexé à l’arrêté du 23 novembre 1987 (modifié) relatif à la sécurité des navires. Celles qui nous intéressent sont les divisions 240, 241 et 243.

Division 240

Règles de sécurité applicables à la navigation de plaisance en mer sur des embarcations de longueur inférieure ou égale à 24 m.

Cette division concerne les conditions d’utilisation, le matériel d’armement et de sécurité, et tout type de flotteur de plaisance (y compris les VNM - véhicules nautique à moteur) à usage personnel ou de formation.

Division 241

Navires de plaisance à utilisation commerciale de longueur de coque inférieure ou égale à 24 mètres.

Navire de plaisance à Utilisation Commerciale

LES DIVISIONS SÉCURITÉ PLAISANCE

Un navire approuvé NUC (Navire à Utilisation Commerciale) est un navire de plaisance mais qui pratique une activité commerciale d’embarquement de passagers. Toutefois, compte tenu de la limitation stricte des capacités d’embarquement et des conditions de navigation, la réglementation applicable n’est pas celle exigée pour les navires à passagers, mais la réglementation «plaisance» complétée d’un certain nombre d’exigences.

Cette division concerne aussi bien les exigences techniques du navire que l’emport du matériel d’armement et de sécurité.

Division 243

Navires de plaisance destinés à la compétition ou expérimentaux.

La division 243 donne un cadre technique et juridique spécifique aux navires de plaisance de compétition ou expérimentaux. Cette réglementation est applicable aux nouveaux navires et aux navires ayant subi d’importantes transformations (structure ou équipements de bord), quelle que soit leur longueur. Le dispositif adopté permet aux professionnels (architectes, chantiers et skippers) d’optimiser leurs recherches, de faire appel à leur capacité d’innovation et donc d’accroître les performances de leur navire.

Le compartimentage, l’assèchement, les installations machines et les circuits électriques sont soumis à des exigences pragmatiques. Lorsque cela est exigé, les interventions d’organismes extérieurs sont réduites au minimum, de manière à laisser le champ ouvert aux bureaux d’études. La conformité aux règles d’assignation du franc-bord, ainsi que les critères de délivrance et de renouvellement du certificat national de franc-bord sont notablement simplifiées.

En contrepartie, les capacités de surveillance des installations à risque (détections d’avaries), les moyens de radiocommunication et de sauvetage sont renforcés.

L’approbation du matériel de sécurité, les cahiers des charges spécifiques des organisateurs de manifestations nautiques peuvent aussi être pris en compte. Dans tous les cas, la conformité du navire de compétition est liée à l’acceptation et au respect des conditions de sécurité imposées par l’organisateur de la manifestation nautique et l’autorité compétente en la matière.

ANNEXE 6

Déclaration

électronique

de dépôt légal

inpi

inpi

BnF